Haute-Savoie : un éducateur suspecté d’agression sexuelle sur mineur
Un éducateur de 28 ans sans antécédent judiciaire a été interpellé puis mis en examen vendredi en Haute-Savoie. Il est soupçonné d'agression sexuelle sur mineur.
Samedi, le parquet de Bonneville (Haute-Savoie) a communiqué sur la mise en examen la veille d’un éducateur de 28 ans suspecté d’agression sexuelle sur mineur. L’homme avait intégré un établissement de la DEAT (Dispositif expérimental d’accueil temporaire) il y a de cela un an environ après être arrivé de la Loire. Et jusqu’à tout récemment, son casier judiciaire était vierge.
Son interpellation, que l’on doit aux gendarmes de la commune de La-Roche-sur-Foron, est la conséquence du témoignage d’un enfant exprimé auprès d’un membre du personnel du DEAT. Précisons que le DEAT reçoit des enfants présentant des difficultés d’ordres divers, qu’il s’agisse de soucis familiaux ou encore de santé (handicap).
Educateur accusé d’agression sexuelle sur mineur : trois chefs d’inculpation
Nos confrères du Dauphiné Libéré nous informent que l’éducateur devra répondre de pas moins de trois chefs d’inculpation : agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans, corruption de mineur et détention d’images pédo-pornographiques. En détention provisoire pendant toute l’enquête et soumis à une obligation de soins, il lui est défendu d’entrer en contact avec les enfants du DEAT qu’il avait jusqu’alors à sa charge.
Deux autres victimes présumées déjà identifiées
Et si l’on nous indique qu’un deuxième et un troisième enfants ont d’ores et déjà été identifiés telles d’autres victimes présumées de l’éducateur, les enquêteurs ne sont pas assurés que cette liste s’achève ici. Leur tâche dans ce dossier consistera ainsi notamment à explorer le passé de l’individu, en particulier virtuel, afin de pouvoir déterminer un agenda de l’accusé et à éventuellement retrouver d’autres victimes. L’homme compte en effet plusieurs mineurs parmi ses contacts Facebook, et le parquet d’ajouter à ce sujet que “la plupart des autres agissements de cet homme ont été menés par Internet : il se connectait via Facebook avec des mineurs de moins de 15 ans pour obtenir, principalement, des photos d’eux nus“. Enfin, le parquet a salué l’intervention propre et rapide des gendarmes de La-Roche-sur-Foron dans cette affaire.