Haute-Corse : une retraitée mise en examen et écrouée pour le meurtre de son mari au fusil de chasse
Une retraitée a été mise en examen et écrouée en Haute-Corse pour avoir tué son mari au fusil de chasse. La femme reconnaît le tir mais parle d'un accident.
Une femme retraitée à l’âge non communiqué a été mise en examen et écrouée en Haute-Corse pour avoir abattu son mari au fusil de chasse. Le drame s’est produit en milieu de semaine lors d’une matinée. Il est aux environs de 8h00, jeudi, lorsqu’un couple domicilié à Lumio est en proie à une violente dispute.
S’appuyant sur les déclarations d’une source judiciaire, nos confrères de LCI précisent que l’homme, âgé de 71 ans, était alcoolisé. On ignore cependant le ou les motifs de l’altercation. À un moment donné, un tir est émis à partir d’un fusil de chasse apparemment tenu par l’épouse du septuagénaire.
Blessé au fusil, un retraité corse prévient lui-même les secours
L’époux reçoit la décharge de chevrotine au niveau de l’abdomen, et va malgré tout parvenir à alerter les secours pour être pris en charge. Ceux-ci vont mettre en place un dispositif conséquent dans le but de le maintenir en vie, et un hélicoptère de la Sécurité civile de le transporter à l’hôpital de Bastia. L’homme succombera toutefois à ses blessures peu après son transfert au sein de l’établissement hospitalier.
Le tir serait accidentel
Si sa femme a reconnu auprès des autorités avoir bien été à l’origine du coup de feu, elle nie cependant une réelle intention de blesser son mari et parle ainsi plutôt d’un accident pour expliquer l’acte. Malgré tout mise en examen pour homicide volontaire, la retraitée a été placée samedi soir en détention provisoire au centre pénitentiaire de Borgo.
L’enquête vraisemblablement lancée suite à ce drame s’emploiera notamment à déterminer si la femme a effectivement initié la détonation. Il devrait également s’agir, plus largement, d’établir les circonstances exactes des faits, de manière à pouvoir comprendre comment et pourquoi l’arme a pu se retrouver entre les mains de la retraitée et si sa détention par l’un ou l’autre des époux était légale.