Handball : les Bleues en quarts de finale du Mondial
L'équipe de France féminine de handball atteint les quarts de finale du Mondial après son succès face au Japon 27-19.
Ça passe ! L’équipe de France féminine de handball vient de nouveau de s’illustrer, ce dimanche, en battant le Japon en huitièmes de finale du Mondial, sur un score de 27-19. Un collectif fait de jeunes talents, un nouvel entraîneur, et un jeu sans pression permettent désormais de viser une médaille.
Ce match contre le Japon n’a pas été une démonstration de handball, et venir à bout de cette équipe modeste (14ème du dernier mondial) ne fut pas toujours simple. Les Françaises possédaient 3 petits buts d’écart en leur faveur à la mi-temps, mais les Japonaises avaient alors encore des ressources, pour revenir, et ainsi égaliser, à 13-13 après la reprise. C’est lors du dernier quart d’heure de jeu que les Bleues vont faire la différence, pour finalement s’imposer. Un jeu plus rapide, alors qu’en face, les Japonaises multipliaient les fautes. “Aujourd’hui, ce que l’on construit commence à porter vraiment ses fruits. Sincèrement, on ne s’imaginait pas atteindre les quarts avant le tournoi. Là, on rentre dans la cour des Grandes. Les soixante prochaines minutes, il va falloir aller les chercher parce que derrière, tu as trois chances sur quatre de faire une médaille. On commence un tout petit peu à rêver !” confie Nina Kanto (Pivot des Bleues).
Handball : une équipe de France sans objectif
Le parcours des Bleues en Mondial est pour le moment sans faute, à l’image de la phase de poules très bien négociée. L’équipe de France féminine de handball répète qu’elle est en Serbie “sans objectif“. Avec une équipe jeune, en reconstruction, composée de nouvelles têtes et d’anciennes avec beaucoup d’expérience, le collectif semble s’être bien trouvé. Les Françaises sont vice-championnes du Monde (en 2009 et 2011) alors pourquoi ce parcours semble si surprenant ? Car il s’agit de la première compétition d’Alain Portes à la tête de l’équipe de France comme entraîneur. C’est en effet l’ancien joueur, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone, qui coache désormais les filles. Pour sa première compétition, la fédération n’a pas souhaité lui ajouter de la pression, avec un objectif. Un management qui semble donner de bons résultats.