Handball : Des écoutes compromettantes, Jeny Priez paniquée
Le milieu de handball est secoué par cette affaire de tricherie. Face à cette forte médiatisation de ce dossier, les écoutes téléphoniques ont été entendues par le journaliste de RTL. Il explique donc que les joueurs ont bien triché et la compagne de Luka était totalement paniquée par cette affaire.
Les écoutes téléphoniques ne sont pas en faveur des joueurs de l’équipe de Montpellier. De nombreux joueurs ont en effet quelques choses à se reprocher. La panique est présente, les joueurs ne savent pas comment réagir lorsque l’affaire sort dans la presse. Les coups de téléphone se multiplient, mais ils ne se doutent pas un seul instant que leur mobile est écouté par les services de police. Les proches ne comprennent pas comment les joueurs ont pu être mêlés à cette histoire. Georges Brenier, le journaliste qui a pu entendre toutes les paroles explique que, la compagne de Luka, Jeny Priez était paniquée par cette affaire qu’elle voyait beaucoup trop grande pour elle.
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Une tricherie bien huilée
Son prince charmant tente de la rassurer notamment en lui indiquant qu’il prendra toutes ses responsabilités sans se préoccuper des conséquences. Le joueur demande également à l’animatrice de NRJ12 de ne pas mentir à la police. Dans toutes les écoutes téléphoniques, les mots « trucages ou tricherie ne sont pas prononcés, mais plusieurs suspects comprennent vite qu’ils ont du souci à se faire. Ils se demandent quoi faire, que dire si la justice les rattrape ». Les bandes sonores ont également permis à la police d’avoir de réelles convictions sur les faits. En effet, cette tricherie est bien huilée et dirigée par le capitaine Dragan Grajic. Ce dernier semble capable d’influencer, et même convaincre « les coéquipiers les plus réticents ».
Selon le journaliste, les policiers n’épargnent personne puisque les joueurs sur le banc de touche lors du match sont également suspectés. Les enquêteurs ont indiqué que les joueurs avaient « fait preuve le jour du match contre Cesson d’une sidérante solidarité pour offrir la rencontre à leurs adversaires ». L’équipe risque gros notamment si la procédure pénale est privilégiée, ils peuvent encourir 5 ans de prison et une forte amende. Dans tous les cas, au vu des écoutes téléphoniques, les joueurs ne peuvent plus nier l’évidence.