Grossesse : les carences en iode pointées du doigt
Un manque d'iode pendant la grossesse peut être la cause d'un retard mental chez le nouveau-né. Une étude suédoise pointe les carences de cet oligo-élément dans l'alimentation des femmes enceintes.
L’étude en question a été menée en Suède, mais ses conclusions valent aussi pour nombre d’autres pays. Dont la France. Elle pointe que l’iode, oligo-élément qui est transmis au foetus et qui est indispensable au bon développement de sa thyroïde et de son cerveau, manque à la consommation de trop nombreuses femmes.
Une consommation d’iode inférieure aux recommandations de l’OMS
L’étude, publiée dans la revue Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica, démontre que les femmes suédoises en période de grossesse consomment en moyenne 98 microgrammes d’iode par jour. Seulement, l’OMS place, dans ses recommandations, ce taux entre 150 et 250 microgrammes. Et une telle carence peut induire un retard mental chez l’enfant.
Les chercheurs se sont basés sur les analyses d’urine de quelque 460 femmes dans le 3ème trimestre de leur grossesse. Aucune de ces femmes ne souffrait de problèmes liés à la thyroïde ou au diabète.
De nombreux pays touchés
Le Dr Michaela Granfors de l’Université de l’Hôpital d’Uppsala, et co-auteure de l’étude, précise : “Nos recherches révèlent une consommation insuffisante d’iode chez les Suédoises et soulignent un besoin d’interventions ciblées pour optimiser les apports en iode pendant la grossesse”.
Et la Suède n’est pas le seul pays en cause. En France, les autorités préconisent que le régime alimentaire de la future maman fasse bonne placé à une nourriture riche en iode, comme le poisson, les oeufs, les crustacés, les céréales, le sel iodé ou le poisson. Mieux, un apport de 100 microgrammes peut être prescrit aux femmes qui présentent des risques, comme celles fumant, les végétariennes ou encore dans le cas de grossesses rapprochées.
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