Grossesse : les futurs parents pas préparés selon plus d’un Français sur deux
Un sondage Odoxa révèle que pour 54% des Français, les futurs parents ne sont pas préparés à l'épisode de la grossesse, et deux tiers des personnes interrogées d'estimer que le manque de disponibilité est une cause de ce constat.
La raison apparaissant comme la plus rencontrée chez les couples désirant avoir un enfant est celle de consolider une union et de fonder une famille. Si ce motif peut être considéré comme suffisant pour ces futurs parents, il se doit cependant d’être joint par une hygiène de vie pour aborder du mieux la grossesse.
L’institut Odoxa vient de publier les résultats d’un sondage conduit en septembre dernier auprès d’un échantillon de 1.008 personnes de 20 à 40 ans représentatif de la population française. Une enquête qui révèle que la conception d’un enfant s’accompagne, dans bien des cas, d’inquiétudes et d’incertitudes.
Futurs parents : la grossesse, “un moment d’inquiétude”
On apprend ainsi que pour 75% des jeunes adultes interrogés, la grossesse se révèle “un moment d’inquiétude”, quand 26% des femmes ayant déjà enfanté évoquent un “mal-être” vécu durant cette période. Deux tiers des jeunes adultes sondés (54%) considèrent que les futurs parents ne disposent pas de suffisamment d’informations sur l’hygiène de vie à respecter préalablement à la procréation.
Une semblable proportion évoque le manque de disponibilité pour expliquer les lacunes des Français en la matière. Il sont ainsi tout de même 29% à ignorer que la santé de l’enfant est entre autres impactée par l’hygiène de vie de son père avant sa conception.
“Réduire la probabilité de contracter des maladies chroniques”
Dans le même ordre d’idées, seul moins d’un jeune adulte sur trois juge important pour la future mère de faire attention à son alimentation avant de concevoir son enfant. On notera de même qu’un quart des Français souhaitant devenir parents envisagent une visite pré-conceptionnelle.
Dans l’éditorial du sondage, le professeur Umberto Simeoni, notamment président du Grand Forum des Tout-Petits, explique qu’“une bonne hygiène de vie des parents et de l’enfant pendant les 1000 jours a un impact positif et durable sur la santé. L’influence de ces facteurs épigénétiques est d’autant plus marquante qu’elle serait trans-générationnelle : cela signifie que les caractéristiques acquises peuvent se transmettre aux générations suivantes. Nombreux sont les travaux scientifiques qui aboutissent à ce constat : agir précocement permet de réduire la probabilité de contracter des maladies chroniques.”