Grenoble inaugure des vignettes pour lutter contre les automobiles polluantes
L’agglomération grenobloise met en place un dispositif de vignettes automobiles anti-pollution permettant de restreindre la circulation des véhicules lors de pic de pollution aux particules fines.
La municipalité de Grenoble est réputée pour ses actions en faveur de l’environnement de ses administrés grâce à son maire EELV.
En témoigne la disparition des panneaux de publicité dans la ville. En cette journée du 1er novembre, c’est un nouveau dispositif que vont devoir adopter les habitants des 49 communes de l’agglomération grenobloise, la vignette automobile anti-pollution.
4,18 par véhicule
Après Paris, Grenoble devient donc la deuxième ville à instaurer ce dispositif baptisé Certificat Crit’Air. Les automobilistes de l’agglomération devront se procurer une vignette à apposer sur leurs véhicules.
Ces dernières adoptent un code couleur qui permet de déterminer la pollution émise par le véhicule en question du premier coup d’œil. Les conducteurs grenoblois devront demander leur vignette sur le site internet certificat-air.gouv.fr.
À partir des informations de la carte grise, 6 catégories de vignettes (vert, violet, jaune, orange, marron, noir), numérotées de 0 à 5, ont été décidées en fonction des caractéristiques techniques et de l’ancienneté du véhicule. Il en coûtera 4,18 au propriétaire pour recevoir sa vignette par la poste.
Atténuer les pics de pollution
Concrètement, le dispositif servira en cas de pic de pollution de longue durée. À partir du cinquième jour d’un pic de pollution aux particules fines, les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 et jugés comme les plus polluants ne pourront plus circuler dans l’agglomération grenobloise et à partir des péages d’autoroute qui permettent d’accéder l’agglomération.
Si le pic dure plus de 7 jours, les véhicules munis des vignettes 4 et 5, donc de vignettes marron et noires (environ 26% des véhicules) seront interdits de circuler. Tout contrevenant s’expose à une amende entre 22 et 35 euros à partir de janvier 2017, date à laquelle chaque automobiliste devra être en règle.
Le but de ce dispositif est d’encourager les automobilistes à emprunter les transports en commun et ainsi, limiter l’impact des pics de pollution. La ville de Grenoble, de par sa situation géographique particulière, y étant particulièrement exposée.