Grenoble : un accidenté de la route reçoit une indemnité record de 4,2 millions d’euros
Un Grenoblois victime d’un grave accident de la route en 2013 va recevoir une indemnisation de 4,2 millions d’euros de la part de l’assurance du conducteur responsable.
Le 12 février 2013 Alain, ancien chef de chantier aujourd’hui âgé de 61 ans, voit sa vie basculer. C’est en effet à cette date que le malheureux est victime d’un terrible accident de la route dont il n’est pas responsable.
Un accident qui lui laissera de graves séquelles car depuis, il souffre de crises d’épilepsie aussi violentes que régulières. Un calvaire qui devrait devenir un peu plus facile à affronter avec la décision du tribunal de grande instance de Grenoble (Isère) qui vient de condamner l’assurance du conducteur responsable, la compagnie AXA, à reverser 4,2 millions d’euros de dédommagements à la victime de leur client.
Une surveillance 24 heures sur 24
Selon nos confrères de RTL.fr qui relaient l’information, Alain est resté 13 jours dans le coma, et a passé 5 mois à l’hôpital à la suite de son accident. Mais lorsqu’il rentre chez lui, son calvaire continu, car il est atteint de « mal épileptique », une pathologie qui lui provoque de violentes crises imprévisibles et très fréquentes. Seule une injection peut limiter ces crises qui peuvent s’enchaîner et mettre sa vie en danger.
Le pauvre homme a donc besoin d’une aide médicale constante pour lui permettre de réduire les risques liés à sa maladie. Une assistance coûteuse puisqu’elle nécessite l’emploi de 3 salariés par jour, chose que ne pouvait se permettre la victime sans le dédommagement de l’assurance.
4,2 millions d’euros
Face à cette situation, le tribunal d’instance de Grenoble a donc demandé que la somme de 4,2 millions d’euros soit reversée par l’assureur « adverse » pour assurer ces frais. La fin d’un combat de 4 ans pour Alain et sa famille, et le début d’une vie un peu moins compliquée.
Selon l’avocate de la victime, « C’est la première fois en France qu’un tribunal accepte d’indemniser une victime qui souffre de graves crises d’épilepsie que l’on ne peut pas soigner, afin qu’elle puisse être prise en charge à vie ».