Gironde : perquisitions “dans les milieux de l’ultra-droite violente”, deux interpellations
On apprend en ce mercredi que des perquisitions administratives ont eu lieu en Gironde et plus précisément "dans les milieux de l’ultra-droite violente". Deux personnes ont été interpellées et des arsenaux saisis.
Une source policière nous apprend en ce mercredi que “deux perquisitions administratives ont eu lieu dans les milieux de l’ultra-droite violente en Gironde“, et ce dans le cadre de l’état d’urgence. Une opération conduite par la police et la gendarmerie sans qu’aucun incident majeur ne soit venue la perturber.
Toujours citée par nos confrères de Libération, la source a ajouté que les milieux ciblés par ces perquisitions étaient “suivis par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure)”. Au final, deux personnes auront été interpellées et une trentaines d’armes et plus de 200 kilos de munitions saisies.
État d’urgence : deux interpellations et des armes saisies lors de perquisitions en Gironde
D’après une source proche de l’affaire, la première de ces perquisitions est intervenue dans la commune de Belin-Beliet, chez “un marginal d’une quarantaine d’années appartenant à la mouvance ultra-droite”. L’homme, nous dit-on, “n’a pas été déféré devant le parquet parce qu’une expertise psychiatrique a été demandée”. C’est en tout cas à son domicile qu’ont été découverts “un arsenal de 29 armes, dont 13 armes longues et 16 armes de poing, ainsi que […] 200 kg de munitions de tous types et notamment du matériel permettant la confection artisanale de munitions à base de sulfate de potassium”.
Un homme déjà condamné pour jet de cocktail Molotov sur une mosquée
La seconde perquisition a quant à elle eu lieu à Libourne, chez le fils du quadragénaire “âgé de 26 ans et un peu moins marginal, il était en formation depuis peu”. Les autorités auront retrouvé chez lui “trois armes longues et [… ] 300 munitions” non “autorisées ou déclarées”. Il était d’ailleurs attendu que cet individu soit déféré devant le parquet dans le courant de l’après-midi, et selon la même source mentionnée plus haut, le jeune homme avait déjà été condamné pour avoir jeté un cocktail Molotov sur la mosquée de Lisbonne. On nous rapporte enfin qu’une troisième perquisition a été opérée à Pessac, “chez la compagne du fils, où l’on a retrouvé trois armes”.