Gironde : un lycée évacué après le signalement de 3 hommes armés en djellaba
Lundi, un lycée a été évacué en Gironde après que le gendarmerie a reçu un appel signalant la présence de trois hommes armés en djellabas. Les autorités ne trouveront cependant ni élément ni personne suspect sur les lieux.
Les gendarmes auraient-ils eu affaire à un plaisantin ? Lundi, ils ont reçu un appel téléphonique leur signalant la présence de “trois hommes barbus vêtus de djellabas et armés” en train de pénétrer au sein du lycée de la mer de Gujan-Mestras (Gironde).
Par mesure de précaution, la gendarmerie a alors lancé une alerte intrusion et fait procéder à l’évacuation de l’établissement. 900 élèves ont été invités à trouver refuge dans un gymnase. Un important dispositif a été déployé par les autorités, comme nous le rapporte Sud Ouest : se sont ainsi rendus sur les lieux les hommes de la compagnie d’Arcachon, le PSPG (Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie), le PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) de même qu’une équipe cynophile.
Alerte intrusion en Gironde : 900 lycéens évacués
On apprend également qu’un hélicoptère a été mobilisé afin de permettre des recherches aériennes. Un périmètre de sécurité a été dressé autour du lycée de manière à permettre aux forces présentes de faire progressivement évacuer les élèves tout en se livrant aux opérations de vérification. Des sandwiches auront été délivrés à ces lycéens par la mairie alors que les recherches se sont portées à la fois à l’intérieur du lycée et dans les rues de la ville.
Vérifications de sécurité terminées #GujanMestras. Aucun objet ni personne suspect retrouvé sur les lieux. Les externes regagnent le lycée.
— Préfet ALPC (@PrefAquitaine33) September 5, 2016
Un appel malveillant ?
Finalement, à 17h20, le préfet a fait savoir qu’“aucun objet ni personne suspect [n”a été] retrouvé sur les lieux”. Si, pour l’heure, on ignore si l’appel était réellement malveillant, le préfet de région Pierre Dartout a condamné, par voie de communiqué, et avec la plus grande fermeté les “appels malveillants à l’origine de ces deux alertes qui ont mobilisé d’importants moyens, dans le contexte de l’état d’urgence où les gendarmes et policiers sont déjà très fortement sollicités, et qui ont déstabilisé le fonctionnement de ces établissements scolaires”.
Une enquête judiciaire a été lancée afin de déterminer les circonstances exactes des faits.