Gironde : détenu pour séquestration, il se pend dans sa celulle
Dimanche en Gironde, un homme d'une cinquantaine d'années s'est pendu dans sa cellule. Il était détenu pour avoir séquestré un homme d'affaires toulousain en 2015.
Le drame s’est produit dimanche à la maison d’arrêt de Gradignan (Gironde). Un détenu âgé de 55 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule. Il était suspecté d’avoir fait partie d’un commando ayant, en 2015, séquestré un homme d’affaires toulousain pendant deux mois en Espagne pour lui extorquer une forte somme d’argent.
Avant cela, le groupe de personnes en question, composé de “délinquants français chevronnés âgés de 45 à 57 ans” comme le rapporte 20minutes.fr, avait attaqué en mai 2015 une armurerie de Carmaux (Tarn). Ce commando aura ensuite pris la fuite non sans avoir fait usage d’arme(s) à feu, blessant plusieurs policiers.
Un détenu suspecté d’être d’un commando se suicide en Gironde
C’est trois jours après que ces individus en seront venus à kidnapper un chef d’entreprise toulousain fortuné, et de l’avoir emmené et séquestré en Espagne deux mois durant pour lui soutirer 1,3 million d’euros. Une manœuvre durant laquelle l’homme d’affaires aura notamment été contraint de procéder à l’achat de biens, principalement de l’or.
Si le chef d’entreprise avait retrouvé la liberté en juillet 2015, celle-ci apparaissait relative puisque l’homme demeurait surveillé par le commando à qui il devait ainsi verser 100.000 euros par semaine. Les autorités françaises et espagnoles seront finalement parvenues à arrêter le groupe début septembre, avec trois individus interpellés en Espagne et un en France.
56 lingots d’or découverts en Espagne
Dans un appartement de Marbella où le commando décidait vraisemblablement de ses opérations, la police aura retrouvé des armes blanches et à feu, 56 lingots d’or, 90.000 euros en liquide ainsi que du matériel informatique.
L’homme de 55 ans retrouvé mort dimanche avait été écroué en septembre dernier, avant d’être incarcéré cette année. Les motivations de son geste semblent inconnues à l’heure actuelle, d’autant plus qu’il n’apparaît pas avoir laissé de lettre dans laquelle il aurait pu signifier les raisons de son futur acte macabre.