Genève : elle simule une alerte à la bombe pour empêcher son mari de prendre l’avion
Ne souhaitant pas que son mari prenne l'avion, une femme a prétexté une alerte à la bombe auprès des autorités suisses, et d'avoir ainsi fait se mobiliser quantité de policiers au sein de l'aéroport de Genève.
Les faits se sont produits mercredi matin. Un important dispositif de police a été déployé au sein de l’aéroport de Genève (Suisse) après une alerte à la bombe qui s’avèrera fausse. Elle aurait été émise par une femme vivant à Annecy, en France, et qui ne souhaitait apparemment pas que son mari prenne l’avion.
Par voie de communiqué, le ministère public genevois rapporte le déroulé des évènements. Au cours de la perquisition de son appartement par des enquêteurs français, cette femme a indiqué avoir appelé mardi soir les douanes suisses de l’aéroport en question. Et de les avoir prévenues qu’une personne munie d’une bombe se trouverait mercredi dans le secteur français de l’aéroport de Genève.
Fausse alerte à la bombe à Genève : l’aéroport est resté ouvert
Suite à ce signalement, des moyens policiers conséquents vont être déployés pour empêcher un drame. Mercredi matin, l’identité des usagers de l’aéroport était systématiquement contrôlée avant leur entrée dans l’aérogare, alors que les passagers avaient été invités à se rendre sur les lieux relativement tôt pour se livrer aux procédures d’enregistrement.
Cité par nos confrères helvètes du Nouvelliste, le porte-parole de la police genevoise Silvain Guillaume-Gentil explique que “dans le contexte actuel, nous prenons toutes les informations au sérieux”. On notera qu’en dépit de la menace annoncée, l’aéroport sera resté ouvert.
Une procédure pénale ouverte contre la femme
Le porte-parole a ajouté que “nous revenons à la situation antérieure en matière de sécurisation de l’aéroport de Genève”. Compte tenu de la situation internationale actuelle, la mobilisation d’un nombre plus conséquent de policiers reste d’actualité.
Quant à la femme ayant lancé l’alerte à la bombe, on nous dit qu’elle a été prévenue de menaces ayant matière à alarmer la population. Elle est désormais visée par une procédure pénale ouverte à son encontre et, comme l’a précisé le ministère public genevois, la suite de la procédure sera notamment assurée par des actions coordonnées des autorités judiciaires françaises et suisses.