Gauche : un contre-référendum conduit par une ex-militante PS
Un contre-référendum se tiendra à la mi-octobre pour poser la question d'une acceptation ou non de la politique de gauche. Une sollicitation des citoyens qui interviendra donc pratiquement en même temps que le référendum de Jean-Christophe Cambadélis.
On sait déjà que dans l’optique d’aborder les régionales de décembre de manière plus ou moins organisée, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis organisera les 16, 17 et 18 octobre 2015 un référendum allant poser la question “Face à la droite et à l’extrême droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales ?”
Mais l’on vient d’apprendre qu’un autre référendum se tiendra les mêmes jours, une sorte de contre-référendum qui posera quant à lui l’interrogation suivante : “Est-ce que vous dites oui à une politique de gauche ?” Cette consultation, nous apprend Le Parisien, va être conduite par une ex-militante PS, la féministe Caroline de Haas.
Contre-référendum pour une politique de gauche : “né d’un ras-le-bol”
Elle sera d’ailleurs secondée par deux membres d’Europe Écologie Les Verts, son conseiller régional Julien Bayou et son directeur de campagne digitale Elliot Lepers. Sur le site referendum-gauche.com et dans la section censée nous renseigner sur le pourquoi du comment, on nous indique que “ce référendum est né d’un ras le bol. Celui du chantage au Front National et à l’unité. Ce ne sont pas les débats ni même les désaccords à gauche qui sont responsables de la montée de l’extrême-droite. Ce sont les renoncements, les inégalités et le sentiment d’impuissance à changer la donne qu’affichent les responsables politiques.”
La volonté de parodier notre #referendum par les Verts démontre qu'ils commencent à s'inquiéter. #referendum #unite #invitepol
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) October 5, 2015
Jean-Christophe Cambadélis pointe une inquiétude chez les Verts
L’une des différences observées par rapport au référendum de Jean-Christophe Cambadélis, c’est que ce contre-référendum se déroulera sur la toile. Les citoyens volontaires pourront donc, via internet, exprimer leur opinion sur la question posée après s’être préalablement inscrits sur le site susmentionné. Un peu plus tôt ce matin, le premier secrétaire du PS a laisse entendre sur le réseau social Twitter que cette initiative ne lui inspirait pas de peur particulière : “La volonté de parodier notre référendum par les Verts démontre qu’ils commencent à s’inquiéter.”