Gardasil (vaccin contre le cancer du col de l’utérus) : malade, une jeune fille porte plainte
Gardasil, ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il s’agit du vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Il est au cœur d’une polémique.
Il y a plusieurs années, la télévision et les magazines relayaient les messages concernant la vaccination contre le col de l’utérus. Les jeunes filles étaient donc invitées à se vacciner et près de 2.3 millions d’adolescentes ont été traitées. Parmi elle, une jeune fille âgée à l’époque de 15 ans subit une première injection le 11 octobre 2010. Quelques jours plus tard, le 13 décembre, elle doit subir une seconde injection, mais quelques problèmes ont été observés par la suite. Un an plus tard, au mois de février 2011, la jeune fille est victime de vomissements et de vertiges.
La jeune fille gênée par la fatigue
Les symptômes sont assez importants et elle est hospitalisée, car la jeune fille souffre d’une paralysie faciale, elle a des difficultés à marcher et elle a momentanément perdu la vue. Son avocat révèle à la presse que les médecins diagnostiquent une inflammation du système nerveux central qui se nomme encéphalomyélite aiguë disséminée. Généralement, la jeune femme âgée aujourd’hui de 18 ans est victime de fatigue, ce qui gêne sa scolarité. La CRCI (Commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux) a révélé qu’un lien pouvait être fait entre l’injection du Gardasil et cette inflammation. Selon Sud-Ouest, la seconde injection aurait également « décompensé un processus immunitaire ».
Un lien entre les effets secondaires et le Gardasil ?
Le Gardasil se retrouve donc au cœur d’une polémique et la jeune femme a souhaité porter plainte. La Commission rappelle toutefois que le vaccin pourrait être responsable à 50%. De son côté, son avocat précise que la notice de ce produit ne mentionne nullement un effet secondaire en lien avec une inflammation du système nerveux central. Il faut noter que le Gardasil a été le premier vaccin à utiliser la L-Histidine, qui peut être considérée par notre système immunitaire comme un ennemi. Sanofi a révélé qu’il n’y avait pas de lien entre la sclérose en plaques de la jeune fille et le vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Il précise également que les conclusions de la Commission ne reposent sur « aucune preuve scientifique ».