Froid : des records à la mi-octobre en France
Des records de froid viennent d'être établis en France, avec des pics à la mi-octobre n'ayant ainsi jamais été aussi bas depuis 40 ans.
L’automne ayant déposé ses valises depuis maintenant quelques semaines en France, on ne s’étonne pas vraiment que les épisodes de canicule aient cédé leur place à des phases de froid plus ou moins marquées. Et Météo-France de nous apprendre que ces derniers jours, il a davantage été question de “plus” que de “moins”.
Des records de froid ont ainsi été relevés à la mi-octobre dans l’Hexagone, et en particulier à Langres (Haute-Marne) et dans le grand Sud-Ouest où les pics atteints n’avaient jamais été aussi bas depuis 40 ans. Patrick Galois, prévisionniste à Météo-France, tient cependant à préciser que le mois d’octobre n’est pas le plus froid que la France ait connu depuis plusieurs décennies.
Records de froid en France : des pics jamais atteints depuis 40 ans
“Localement et ponctuellement, il a fait les valeurs les plus basses depuis 40 ans”, mais “ce n’est pas le mois d’octobre le plus froid depuis 40 ans” en France. Dans des propos rapportés par nos confrères de Ouest-France, M. Galois a ajouté que l‘”on a des températures qui sont de 8 à 10 degrés en dessous de la normale, donc c’est un coup de frais bien senti”. Et de préciser qu’à Langres, “les maximales n’ont pas dépassé les trois degrés mercredi […], du jamais vu aussi tôt dans la saison depuis environ 70 ans”.
Bientôt des températures de saison
La nuit dernier, il a gelé à Rodez (Aveyron) où il a ainsi été relevé une température de 3,6°. Même schéma ou presque (3,1°) pour Bergerac (Dordogne) qui, à la différence de la commune du Midi, n’avait pas connu d’épisode aussi frigorifique à cette période de l’année depuis 2009. À son sujet, le prévisionniste de Météo-France ajoute qu’“il est arrivé à peu près trois fois d’avoir ces températures en 25 ans” à la même date. Il se veut enfin quelque peu rassurant quant à l’atmosphère des prochains jours, où les températures “vont petit à petit se rapprocher des valeurs saisonnières, sans doute plus vite dans le Sud que le Nord”.