François Hollande a autorisé l’exécution de djihadistes
Selon le journaliste indépendant Vincent Nouzille, le président de la République aurait validé l’exécution d’une quarantaine de djihadistes à l’étranger.
Ce sont des révélations fracassantes effectuées par le journaliste indépendant Vincent Nouzille dans son ouvrage « Erreurs fatales ». Nos confrères du journal Le Monde ont publié des passages de l’ouvrage qui expliquent comment le président François Hollande a validé l’exécution de djihadistes à l’étranger.
8 djihadistes français exécutés à l’étranger
Au total, une quarantaine de djihadistes, dont huit Français, auraient été exécutés par la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE). Le journaliste raconte comment « Entouré de conseillers militaires plutôt enclins à l’action (…) François Hollande a donc donné des consignes claires aux états-majors militaires et à la DGSE sur le sujet : ils ont son feu vert pour tuer à l’étranger, y compris clandestinement, des “chefs terroristes” et d’autres ennemis présumés de la France. »
Ce type d’opération, baptisé « homo » pour homicide, avait pour objectif premier de faire tomber des djihadistes haut placés dans la hiérarchie des organisations terroristes. Des High Value Targets (HVT), soit des « cibles de haute valeur » qui officiaient en Syrie, en Irak et au Sahel. Ces listes nominatives de personnes à exécuter étaient soumises à l’approbation de François Hollande.
Des chiffres minimisés dans un premier temps
Ce chiffre d’une quarantaine d’exécutions est important à souligner, car, dans des propos relayés dans l’ouvrage très controversé « Un président ne devrait jamais dire ça », François Hollande avait admis 4 opérations de ce type.
Reste que ces opérations sont très controversées, notamment leur cadre légal. Vincent Nouzille explique que « Ce “permis de tuer” s’apparente parfois à de froides représailles et à des exécutions extrajudiciaires, y compris sous forme préventive ». De plus, l’efficacité de telles méthodes reste à prouver.