François Bayrou : les Républicains et les réfugiés, le lapsus
Invité ce mercredi matin de France info et notamment interrogé sur la problématique actuelle des réfugiés, le président du MoDem François Bayrou a fait entendre un lapsus qui n'a pas manqué de l'amuser.
Désormais habitué à une diction quasi-irréprochable après avoir souffert du bégaiement dans ses jeunes années, le président du MoDem François Bayrou semble s’être cependant emmêlé les pinceaux lors de son intervention de ce mercredi matin au micro de France Info.
L’une des problématiques sur laquelle les politiques sont invités à s’exprimer ces dernières semaines est celle des réfugiés. Et François Bayrou de ne pas faire exception. Le maire de Pau a d’abord souligné l’urgence de la situation et le besoin d’établir des “solutions humanitaires” pour ces réfugiés ne disposant d’aucun recours.
Crise des réfugiés : François Bayrou ne veut pas donner “la victoire à tous les Daesh de la Terre”
La “deuxième étape” de cette réaction, selon l’ex-député des Pyrénées-Atlantiques, est une réflexion sur l’accueil promis à ces réfugiés. François Bayrou dit en effet ne pas croire au chiffre annoncé par l’exécutif de 24.000 arrivants sur deux ans, en réfutant de même l’idée que la France ou l’Europe soit la solution pour ces personnes. Le patron du MoDem évoque également le risque d’une victoire de “tous les Daesh de la Terre”, en voyant ainsi les habitants des zones occupés, de par leur départ pour l’Europe, céder leurs territoires à l’organisation terroriste, et par la même occasion une assise plus affirmée.
Des zones protégées pour les Républicains ?
Après environ dix minutes d’une interview qui aura ensuite porté sur une possible candidature de François Bayrou à la prochaine présidentielle, l’élu a vu sa langue fourcher : “J’essaie de dégager, ou de montrer, quel est l’ennemi auquel nous sommes confrontés et l’ennemi c’est l’impuissance publique. […] Et en même temps d’apporter des solutions concrètes ou de proposer des solutions concrètes, pour qu’on sorte enfin du blabla, je viens d’essayer de le faire avec les Républicains et la proposition de zones protégées.” Et de se reprendre dans la foulée non sans rire de son lapsus : il fallait effectivement comprendre “les réfugiés” en lieu et place des “Républicains”.