Les Français pourront bientôt évaluer les médicaments et dispositifs médicaux
La Haute Autorité de Santé vient de donner son aval pour faire entre les patients dans le processus d’évaluation des médicaments et des dispositifs médicaux.
À partir du 21 novembre, les patients auront leur mot à dire sur l’évaluation des médicaments. La Haute Autorité de Santé (HAS) vient en effet d’annoncer sur son site Internet la mise en place de ce dispositif qui se fera par l’intermédiaire d’associations.
Les usagers participeront à la démocratie sanitaire
Parmi ses missions, la HAS est chargée d’évaluer l’intérêt des médicaments et autres dispositifs médicaux afin de valider leur remboursement par l’Assurance maladie et de fixer leur prix par le biais du Comité économique des produits de santé (Ceps).
Dès le 21 novembre, la HAS communiquera une première liste des médicaments et des dispositifs à noter aux associations (selon les desiderata des industriels du secteur). Les membres de ces associations pourront alors évaluer ces traitements. Des évaluations qui devront être transmises dans les 30 jours aux experts des commissions responsables des évaluations au sein de la HAS. Les premières contributions de patients seront donc reçues en décembre.
Un rôle consultatif
Dans 6 mois, un premier bilan de cette expérimentation sera effectué par la HAS afin de déterminer si cette dernière est concluante ou non.
En plus des médicaments, les patients pourront donc évaluer les dispositifs médicaux. Un terme qui englobe de très nombreux produits comme les pansements, les lunettes correctrices, les préservatifs, les stimulateurs cardiaques, les prothèses implantables (articulaires, mammaires…), les thermomètres, les pompes à insuline ou encore les appareils d’auto-mesure de la tension ou de la concentration du sucre dans le sang (glucomètre). Des dispositifs qui ne sont pas tous remboursés par la sécurité sociale.