Un motard flashé à 215 km/h sur une départementale d’Indre-et-Loire
Malgré les rappels de la sécurité routière, certains conducteurs n’hésitent pas à dépasser les vitesses autorisées au péril de leur vie et de celle des autres usagers. Un motard a été flashé dimanche à 215 hm/h au lieu de 90 sur une départementale d’Indre-et-Loire.
Les motards ont sans doute confondu les routes 751 avec le circuit de Monts en Indre-et-Loire. Selon les informations de France Bleu Touraine, les gendarmes d’Indre-et-Loire ont interpellé un motard qui roulait à plus de 200 km/h sur cette portion limitée à 90 km/h. D’autres motards à très grande vitesse ont également été arrêté dans le weekend.
"Une vitesse jamais vue sur cet axe" selon les gendarmes d'Indre-et-Loire https://t.co/XliUXqPJZv
— France Bleu Touraine (@FBTouraine) September 5, 2016
Record de vitesse sur cette route
Dans une vague d’interpellations pour excès de vitesse qui a conduit à 33 rétentions de permis dans la région, la palme revient à ce motard de Tours âgé de 37 ans flashé à 215 km/h dimanche en fin de journée, soit 125 km/h au-dessus de la limitation de vitesse en vigueur sur la départementale 751 au niveau de la commune de Cheillé.
Les gendarmes, qui ont parlé de vitesse « démente » à la presse locale, ont également précisé qu’il s’agissait de la plus haute vitesse enregistrée sur cette route. Bien entendu, le permis de l’intéressé lui a été confisqué.
Une dangereuse loi des séries
Ce week-end a été particulièrement faste pour les forces de l’ordre en Indre-et-Loire. Presque au même moment, un autre motard circulant avec un permis probatoire, a été arrêté sur l’autoroute A10 à 221 km/h au lieu de 110. Samedi, d’autres motards ont été contrôlés à des vitesses très élevées. L’un à 180 km/h au lieu de 90 et un autre à 173 km/h alors qu’il était sous l’emprise de stupéfiants. Au total ce week-end, six motards ont été interpellés à très haute vitesse dans le département.
Les motos de ces conducteurs inconscients ont immédiatement été placées en fourrière et les permis de conduire confisqués. La préfecture pourrait prononcer une suspension administrative de ces permis pour plusieurs mois. Les motards passeront ensuite devant le tribunal de police, qui décidera du montant de l’amende et qui pourra allonger la période de suspension du permis.