Fiona : sa mère risque 5 ans de prison contre 30 pour son beau-père
Les recherches de Fiona n’ont pas débouché sur la découverte du corps. Le procureur a proposé une conférence de presse.
Fiona est décédée et n’a donc pas été enlevée le 12 mai dernier dans le parc de Montzujet. Aujourd’hui, son beau-père et sa mère, Cécile Bourgeon ont été transférée près du lac d’Aydat dans le Puy-de-Dôme. Le couple a précisé qu’il s’agissait du lieu où ils avaient enterré la petite fille dénudée. Une quarantaine de gendarmes et trois chiens étaient mobilisés pour tenter de retrouver son corps. Après plusieurs heures, les recherches ont été suspendues, car le couple devait être présenté au palais de justice selon La Montagne. La mère de famille selon le journal n’a pas réussi à retrouver l’endroit exact. Lorsque la petite Fiona a été enterrée, il y avait également sa petite sœur Eva à l’arrière de la voiture, la mère conduisait et le beau-père était assis sur le siège passager.
Hué lors de leur arrivée
Berkane Makhlouf, le beau-père de Fiona ne serait pas très coopératif et préciserait que le lieu est connu de sa compagne. Lors de leur arrivée au palais de justice, une quarantaine de personnes étaient présentes. Le beau-père a été hué selon le journal et la foule a crié « assassin ». Depuis une fenêtre du tribunal, il a crié à son tour « innocent ». Le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Pierre Sennès a détaillé lors de sa conférence de presse l’enquête. Il a révélé le cheminement qui a permis aux enquêteurs de privilégier la piste familiale. Il a également expliqué que la mère de famille avait consulté une page concernant la disparition d’enfants dans un parc.
30 ans et 5 ans de prison
Berkane Makhloug, le beau-père de Fiona risque 30 ans de prison pour coups et blessures, ayant entraîné la mort sans intention de la donner. En ce qui concerne, la mère de famille, elle risque 5 ans de prison notamment pour recel et dissimulation du corps de la petite fille, dénonciation d’un fait imaginaire, destruction de preuves et assistance à personne en danger. Ils sont pour l’instant en attente de la décision du juge des libertés pour un éventuel placement en détention provisoire.