Fiona : 3 mois après la disparition, Cécile Bourgeon exprime sa déception
Fiona a disparu depuis le 12 mai dernier, cela fait donc trois mois qu’il n’y a aucune nouvelle de la fillette âgée de 5 ans.
Fiona se trouvait dans le parc Montjuzet à Clermont-Ferrand avec sa mère et sa petite sœur le dimanche 12 mai dernier. Depuis, la petite fille est introuvable malgré l’important dispositif mis en place par les forces de l’ordre. Les pistes se sont multipliées, mais aucune n’a débouché quelque chose de concret. Fiona aurait été vue vers Villeurbanne puis sur une plage de Perpignan. Au final, la petite fille âgée de 5 ans a mystérieusement disparu depuis le 12 mai 2013. L’affaire prenait un nouveau tournant avec le témoignage d’une femme. Cette dernière avait entendu une conversation mettant en scène un petit garçon.
Aucune information concrète
Fiona aurait joué avec le neveu d’un jeune homme présent le dimanche dans le parc. Il aurait expliqué aux adultes après avoir regardé la télévision que la fillette était celle avec qui il avait joué au cours de la journée. Il avait également été effrayé par le sourire bizarre d’un homme. Cette piste laissait présager un enlèvement, mais Fiona n’a toujours pas été retrouvée. Cécile Bourgeon s’est exprimée dans les colonnes de La Montagne notamment en faisant part de sa déception. Âgée de 25 ans, elle est la maman d’une autre fillette et doit selon ses propos mettre au monde son bébé à la fin du mois d’août. Pour Cécile Bourgeon, c’est la petite sœur de Fiona qui l’aide à tenir, car la situation est très complexe : « On est toujours dans l’attente d’une piste concrète ».
De nombreuses associations
Elle a également fait part pour le journal de sa déception et elle se sent « un peu abandonnée ». Cette mère de bientôt, trois enfants aimeraient recevoir tous les jours des nouvelles, « mais ça serait un peu tourner le couteau dans la plaie ». Elle est consciente que les forces de l’ordre l’avertiront lorsqu’il y aura du concret. Cécile Bourgeon est tout de même déçue, car « il y a quand même eu beaucoup de témoignages qui n’ont abouti à rien ». Elle explique que tout cela « part d’un bon sentiment, mais il y en a marre de ne rien avoir de concret ». Cette mère de famille fait également référence à « l’abus avec les associations qui se sont créées, alors qu’on n’avait pas demandé ça ».