Falcon 9 : le lancement du satellite SES-9 reporté à jeudi soir
Attendu pour mercredi soir, le lancement de Falcon 9 aura finalement été reporté au lendemain sans toutefois que SpaceX n'explique le pourquoi de cette nouvelle date. Il ne s'agit d'ailleurs pas là d'une première pour la société d'Elon Musk.
La société privée d’Elon Musk SpaceX est appelée à devenir une habituée des lancements reportés, si elle n’est pas déjà ainsi considérée. Après l’explosion de sa fusée Falcon 9 le 28 juin dernier et ce une centaine de secondes après son décollage, SpaceX avait ainsi décidé de reporter ses futurs lancements à une date ultérieure.
Il était alors question de plusieurs mois d’attente. Et le 22 décembre dernier, soit environ un mois après que le principal concurrent de SpaceX Blue Origin eut réussi à faire atterrir un lanceur de fusée à la verticale, Falcon 9 a connu un nouveau décollage, cette fois-ci victorieux. Il est cependant à noter que la fusée sera partie un jour après la date initialement prévue.
SpaceX reporte de nouveau le lancement de sa fusée Falcon 9
SpaceX n’allait logiquement pas s’en tenir à ce succès, et après le lancement le 17 janvier dernier de Jason 3, l’entreprise américaine entendait lancer une nouvelle fois Falcon 9 le 24 février. Un lancement où le lanceur allait intégrer le satellite de télécommunications SES 9 et où l’étage principal allait, là aussi une fois encore, faire l’objet d’une tentative de récupération sur une barge en mer. “Entendait” car le lancement aura été reporté au lendemain même heure.
Une mise à poste de SES-9 en deux temps
Le site Futura Sciences précise d’ailleurs que cette décision a été prise peu avant le lancement de la fusée mercredi soir. Et d’ajouter que SpaceX n’a pas communiqué sur la raison de ce choix, une apparente constante pour la société. Il était enfin attendu que la mise à poste du satellite SES-9 intervienne en deux temps : en se séparant d’abord de Falcon 9 31 minutes après son décollage, puis en ayant recours à un moteur d’apogée biliquide chimique puis à de la propulsion électrique pour, successivement, parvenir assez vite à une orbite synchrone de 24 heures et circulariser l’orbite finale.