Facebook : le partage des données avec WhatsApp suspendu en Europe
Mis en place il y a environ deux mois, le partage de données entre WhatsApp et Facebook vient d'être suspendu en Europe suite à la requête exprimée en ce sens par les gardiens européens des données.
Facebook a finalement cédé à la pression exercée par les gardiens européens des données quant au retrait, demandé par ces derniers, du partage des données entre le réseau social et WhatsApp. Rappel des faits : fin août, WhatsApp bénéficie d’une mise à jour interpellante pour un certain nombre de ses utilisateurs.
En l’acceptant, ces derniers consentent dans le même temps à un partage de leurs données avec Facebook. Suite à la diffusion de cette information et à la gronde naissante des internautes, la concurrence en aura profité pour s’assurer une promotion à moindres frais, comme l’a montré l’exemple de Telegram Messenger.
Partages entre WhatsApp et Facebook : un arrêt temporaire ?
Deux mois plus tard, le G29, soit un groupe réunissant les CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) européens, envoyait un courrier à WhatsApp lui demandant de stopper “instamment” ses partages de données avec la plate-forme de Mark Zuckerberg.
Une décision qui était appelée à s’appliquer “jusqu’à ce que les garanties juridiques appropriées puissent être apportées”. Et The Verge de nous informer que Facebook vient de consentir à cesser de collecter les données transmises par WhatsApp, tout en signifiant que cet arrêt pourrait n’être que temporaire en attendant que les lois achèvent d’être débattues.
Le réseau social reste “ouvert” à un travail collaboratif
Le réseau a également fait savoir qu’il “espère poursuivre [ses] conversations détaillées avec le Bureau du Commissaire à l’information du Royaume-Uni et les autres responsables de la protection des données”, et qu’il “reste ouvert à un travail collaboratif pour répondre à leurs questions”.
Début 2014, Facebook faisait l’acquisition de l’application WhatsApp pour un peu moins de 20 millions de dollars. Ce n’est qu’environ deux ans et demi plus tard que les deux entités auront mis en place un partage de données, motivant ainsi 28 gardiens européens à adresser une lettre ouverte au PDG de WhatsApp lui demandant de suspendre la collecte de données, et ce jusqu’à ce que son caractère légal pusse être confirmé.