Facebook part à la chasse aux faux “like”
Facebook vient d'indiquer avoir triplé, sur ces six derniers mois, le nombre de faux "J'aime" détectés et bloqués sur ses pages.
À moins d’être passé(e) entre les mailles du filet ces dix dernières années, le concept “d’aimer” une page ou une publication sur Facebook ne devrait pas vous être inconnu. Et ce que l’on sait en revanche sans doute moins, c’est que ces “likes” ne proviennent pas forcément de personnes physiques.
Car on peut en effet acheter des “likes” “fictifs”, pour permettre notamment à une publication du réseau social de rester dans la lumière et ainsi d’augmenter ses chances d’être de plus en plus partagée. Des acquisitions que nos confrères de RFI semblent certifier de légales, mais qui conduisent néanmoins à délivrer une réalité biaisée.
“Like” sur Facebook : aimer, c’est ce qu’il y a de plus bot ?
Facebook n’est pas resté inactif face au phénomène, et c’est ainsi que l’on a appris vendredi que le nombre de faux “likes” détectés puis bloqués par le réseau social a triplé sur ces six derniers mois. Des repérages étant intervenus avant que ces appréciations ne soient enregistrées sur des pages de Facebook.
200 pages protégées contres les faux “J’aime”
“Depuis l’introduction de cette fonctionnalité en mars 2015, nous avons informé 200 000 pages que nous avions protégé leurs comptes contre les faux ‘j’aime’.” La façon de procéder du réseau social est décrite de manière plus ou moins claire sur la plate-forme elle-même : “pour diminuer la rentabilité de ces arnaques, notre équipe de lutte contre les abus conçoit et met constamment à jour un mélange de systèmes automatisés et manuels qui nous aide à détecter les activités suspectes à différents points d’interaction sur le site, notamment au niveau des inscriptions, des ajouts d’amis, des mentions J’aime et des messages.”