Facebook n’en finit plus de croître
Pour l'année qui vient de s'écouler, Facebook a annoncé des résultats records. Plus qu'un effet de mode, il est désormais terriblement rentable, et ce n'est peut-être qu'un début.
3,68 milliards de dollars, c’est le bénéfice annoncé par Facebook pour l’année 2015. Dans le détail, le 4ème trimestre a même décollé à 1,6 milliard, une première au-delà du milliard sur une période de 3 mois. Du côté du nombre d’utilisateurs, celui-ci augmente encore avec 1,59 milliard d’internautes à la fin de l’année civile, contre 1,55 milliard à la fin du 3ème trimestre.
Non seulement l’audience du réseau social augmente, mais il la monétise aussi de mieux en mieux.
Facebook : près de 18 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015
Le marché mobile, le voici le véritable eldorado de Mark Zuckerberg, fort de 1,44 milliard d’utilisateurs se connectant par ce biais (tablette, smartphone). Au 4ème trimestre, il était à l’origine de 80% des revenus publicitaires, contre 69% en 2014.
Et ce n’est pas tout puisque quotidiennement, Zuckerberg indique : “Maintenant 100 millions d’heures de vidéo sont regardées tous les jours sur Facebook”, ce qui ne manque pas d’attirer les grands annonceurs. Pour le patron du réseau, ces bons résultats sont “une très bonne fondation pour la poursuite de nos efforts en 2016. Notre stratégie fonctionne et nous avons beaucoup d’autres opportunités devant nous”.
Toujours plus loin devant Twitter
Quant au rival, Twitter, il lui était promis au départ de la course un avenir plus brillant que celui qu’il connaît actuellement, et même un meilleur avenir que Facebook. Pourtant, il n’en finit pas de plonger en bourse, et ne parvient plus à séduire de nouveaux internautes (il en revendique 300 millions).
Pourtant, en prenant en compte la seule croissance du chiffre d’affaires, Twitter est devant, annonçant +63% pour les 3 premiers trimestres 2015 quand Facebook en affichait +44%. De plus, les annonceurs seraient plus dépensiers avec l’oiseau bleu qu’avec le réseau de Zuckerberg. Mais une fois encore, comme l’indique BFM TV, “le véritable problème des Twitter concerne une fois encore les volumes. Car si le site a beaucoup moins d’utilisateurs que Facebook, il séduit aussi beaucoup moins les annonceurs”.