Facebook : la jalousie, première motivation de nos publications ?
Une étude canadienne relayée par Relaxnews vient éclairer d'un jour nouveau le pourquoi de nos mises à jour. Et ce n'est pas joli-joli...
“Vue depuis l’hôtel. La vie est belle lol”. Tel est le genre de publication que l’on peut voir fleurir sur Facebook, suivie d’une superbe photo. Ou de plusieurs, tant qu’à faire. Narcissisme ? Oui, sans doute un peu. Mais surtout, jalousie.
C’est ce que des chercheurs canadiens de Colombie-Britannique affirment à la suite de l’analyse, sur le réseau social, des habitudes de quelque 1.193 internautes.
Facebook et la jalousie : le format de l’étude
C’est au sein d’une université allemande que les chercheurs canadiens ont réalisé leur étude. Les volontaires avaient, en plus d’un questionnaire sur leur utilisation de Facebook, à donner leur ressenti pendant cette même utilisation. Les résultats ont été croisés avec les données relatives aux habitudes des étudiants. En conséquence, les spécialistes ont réalisé que le réseau social avait la fâcheuse tendance “à procurer un sentiment d’insatisfaction des utilisateurs envers leurs amis en ligne”, relate l’agence Relaxnews.
Izak Benbasat, l’un des scientifiques en charge de l’étude, indique : “La participation aux réseaux sociaux a déjà été reliée à la dépression, à l’anxiété et à des comportements narcissiques, mais les raisons n’ont pas été bien expliquées. Nous avons trouvé le chaînon manquant”. Et ce chaînon s’appelle jalousie.
Rivaliser avec les autres
Cette jalousie, dans quel sens circule-t-elle ? Revenons à nos fameuses photos de voyage, que l’on poste dès que l’on a poussé la porte de “l’hôtel-avec-vue-sur-lagon”. Cherchons-nous à éveiller ce sentiment chez nos “amis Facebook” ? Non, nous cherchons plutôt à “rivaliser avec les autres et de maintenir les apparences”.
Pour le Pr Benbasat, il n’y a pas de raison que la nature de nos publications change : “Partager des images et des histoires sur les grands moments de sa vie – c’est tellement le rôle de Facebook, qu’il est impossible de s’en défaire”. Cependant, il insiste pour conclure : “Les parents et les professeurs devraient noter le fait que les jeunes peuvent être particulièrement vulnérables au côté sombre des médias sociaux”.