Excès d’alcool : les poumons négativement impactés ?
À en croire une étude américaine, une consommation excessive d'alcool conduirait ces buveurs à voir leur santé respiratoire fragilisée. Les personnes atteintes d'asthme feraient ainsi partie des catégories à risque.
Une étude américaine révèle qu’un excès d’alcool serait néfaste pour les capacités respiratoires des buveurs. Plus spécifiquement, ces derniers afficheraient ainsi une vulnérabilité plus affirmée aux affections respiratoires, et les signataires des travaux de signifier de même des conséquences directes pour les personnes atteintes d’asthme.
L’équipe menée par Majid Afshar s’est procurée des données de suivi de 12.059 adultes américains sur la période 2007-2012. Des éléments recueillis auprès des Centres américains de prévention et de contrôle des maladies (CDC). Au travers de questionnaires, ces sujets ont pu être être placés dans différentes catégories de consommateurs d’alcool : les non buveurs, les buveurs modérés, les buveurs excessifs ainsi que les ex-buveurs excessifs.
Poumons : un équilibre fragilisé par un excès d’alcool ?
Et il s’avère, aux yeux des chercheurs américains dont l’étude a été publiée dans la revue Chest, que 26,9% de ces personnes suivies étaient des consommatrices excessives d’alcool. Il est à préciser que les femmes sont considérées comme buveuses excessives par la consommation moyenne de plus d’une boisson alcoolisée par jour, contre plus de deux pour les hommes.
Entre autres observations, il a été relevé un degré de monoxyde d’azote de plus en plus réduit au fur et à mesure d’une consommation excessive d’alcool. Rien de surprenant donc de voir que la catégorie des buveurs présentait le taux le plus faible de monoxyde d’azote comparativement au groupe des non buveurs. Trop boire d’alcool aurait également pour conséquence de fragiliser le bon fonctionnement des poumons.
Asthmatiques : un taux de monoxyde d’azote à considérer
Concernant les asthmatiques, les responsables de ces recherches ont indiqué que leurs conclusions peuvent leur apparaître particulièrement utiles, étant ainsi donné que l’efficacité des médicaments contre l’asthme est régulièrement vérifiée par des tests de présence de monoxyde d’azote. Notons que cette étude est la première à établir un lien entre monoxyde d’azote et consommation excessive d’alcool.