Etudiants et lycéens, ce n’est pas la grande forme
Comme chaque année, la SMEREP publie son enquête "Santé des étudiants et des lycéens". En 2016, les conclusions ne sont pas très rassurantes.
L’édition 2016 de l’enquête “Santé des étudiants et des lycéens” a été dévoilée par la SMEREP (sécurité sociale et mutuelle à destination des étudiants) et OpinionWay (institut de sondages).
Depuis 2012, le but de cette étude est de “comprendre comment se sentent et agissent les étudiants”, afin de “déclencher des actions ad hoc qui permettront aux étudiants de préserver leur capital santé”. Car 12% de cette population se dit en mauvaise santé, ce qui “à 20 ans est inquiétant”, déplore Hadrien Le Roux, président de la Smerep.
L’alcool, refuge anti-stress pour près de 7 étudiants sur 10
Parmi les conduites à risques relevées par ce sondage, l’alcool figure en bonne place. Car 68% des étudiants indiquent en consommer pour lutter contre le stress, et parmi eux près de 3 sur 10 le font de façon régulière; les alcools forts ont les faveurs des jeunes, devant la bière et le vin. Pour un quart d’entre eux, l’alcool n’est pas considéré comme une drogue.
Le tabac est quant à lui consommé par 30% des lycéens et étudiants, et 1 sur 5 confesse s’être déjà essayé au cannabis.
Sexe : toujours des conduites à risque
En ce qui concerne le sexe, là encore le constat ne rassure pas. Car 42% des lycéens et 57% des étudiants indiquent que le préservatif n’est pas de mise lors d’un rapport sexuel. Mais encore, 61% des étudiants et 73% des lycéens ne procèdent pas au dépistage systématique en cas de changement de partenaire. Ils sont à 53% à juger ne pas avoir pris “un risque suffisant” ou ne pas savoir où faire effectuer le test (26%).
Une fois encore, les idées reçues quant aux modes de transmission du Sida sont légion pour 20% d’entre eux. Ils sont aussi 10% des étudiants et 15% des lycéens à penser que l’on peut guérir du virus.