États-Unis : ils veulent “Allah” comme nom de famille pour leur fille, la justice s’y oppose
Des parents souhaitaient que leur fille porte le nom de famille "Allah" en lieu et place du leur. La justice américaine les a cependant déboutés, et une association d'avoir porté plainte la semaine dernière contre l'Etat de Géorgie pour violation de droits.
Des cas similaires plus ou moins humoristiques ont déjà occupé la case “faits divers” de nombreux médias. Des faits ayant trait à des prénoms atypiques que des parents voulaient imposer pour leur enfant. L’histoire venant de nous être relatée se veut cependant différente en cela que le problème ne vient pas du choix d’un prénom, mais d’un nom de famille.
Depuis environs vingt-deux mois, Elizabeth Handy et Bilal Walk sont les parents d’une petite fille prénommée ZalyKha. Si les autorités de l’État de Géorgie (États-Unis) n’ont vraisemblablement pas eu de problème majeur à valider ce prénom, il en a toutefois été tout autrement pour le nom de famille souhaité par les parents de l’enfant : Graceful Lorraina Allah.
Nom de famille refusé aux USA : la Géorgie poursuivie
Une proposition qui a ainsi été refusée par la Géorgie, et pour cause. LCI rapporte en effet que selon les dires de responsables du ministère de la Santé publique, la loi actuellement en vigueur dans cet État américain requiert que le nom de famille de l’enfant soit celui de la mère, celui du père ou bien les deux accolés.
L’association American Civil Liberties Union (Aclu), estimant que le refus exprimé par l’État de Géorgie traduit une violation des droits des parents de la petite fille, a déposé plainte contre lui le jeudi 23 mars dernier.
Le choix d'”Allah” pas motivé par la religion
Les parents de ZalyKah ont d’ailleurs fait savoir que le choix d'”Allah” n’était pas motivé par un aspect religieux mais parce que ce nom leur apparaissait “noble”. Si la situation n’est pas réglée dans les plus brefs délais, Elizabeth et Bilal, à qui l’on n’a pas remis de certificat de naissance ni de numéro de sécurité sociale pour leur enfant, craignent des difficultés liées à l’accès aux soins, à la scolarisation ainsi qu’aux transports.