États-Unis : Trump a presque déjà autant coûté qu’Obama sur un an
Sur la base d'un rapport du gouvernement, on estime qu'en un mois, Donald Trump a presque déjà autant coûté à la Maison-Blanche que son prédécesseur Barack Obama sur un an.
Après avoir déjà battu un record d’impopularité pour un président des États-Unis, il apparaît que les excès de Donald Trump concernent également ses dépenses à la Maison-Blanche. En s’appuyant sur un rapport du gouvernement, le Washington Post estime ainsi qu’en un mois, le 45e président américain a quasiment dépensé en un mois ce que son prédécesseur Barack Obama payait en un an.
Plus précisément, depuis son investiture intervenue le 20 janvier dernier, Donald Trump a dépensé 11,3 millions de dollars, soient 10,6 millions d’euros. Alors que Barack Obama, sur l’ensemble de ses deux mandats, dépensait 12,1 milliards de dollars par an en déplacements, soient 11,4 millions d’euros.
11,3 millions de dollars dépensés par Trump en un mois
Si l’addition se veut particulièrement salée pour Donald Trump, c’est apparemment du fait de ses allers-retours au sein de sa résidence privée de Mar-a-Lago, en Floride. Il s’y est déjà rendu trois fois, incluant sa réception du Premier ministre japonais Shinzo Abe et son épouse.
Ce ne sont pas ses déplacements à proprement parler qui alourdissent la facture de quelque 10 millions d’euros, mais bien la nécessité d’un service de sécurité plus conséquent, étant donné que l’aménagement de la demeure en question ne répond pas aux besoins demandés pour garantir que le président puisse évoluer en toute sûreté.
“Un cauchemar logistique”
Les voyages des membres de la famille de Donald Trump sont également comptabilisés, tel le déplacement de janvier dernier d’Eric Trump, en Uruguay. 97.000 dollars, c’est la somme qu’a coûtée ce voyage, dont 88.000 dollars ayant servi a payer les chambres des agents des services secrets chargés de la protection du fils du président.
On ajoutera à ça les frais engagés pour assurer la sécurité de Melania Trump et de son fils Baron, tous deux restés à New York. Pour Jonathan Wacrow, qui a travaillé quatorze ans dans les services secrets, “c’est un cauchemar logistique”, avec des agents en proie à “un sévère risque de burn-out, et la toute dernière chose que vous souhaitez, c’est bien d’avoir des agents professionnellement épuisés”.