États-Unis : les primaires américaines perturbées par des manifestations anti-Trump
Samedi, plusieurs manifestations ont pris place à New York et dans l'Arizona, avec pour cible le candidat aux primaires américaines Donald Trump.
Mercredi, le candidat aux primaires américaines Donald Trump prévoyait des émeutes si jamais son investiture à la tête des États-Unis était contrariée par une opposition du parti républicain. Pour l’heure, le milliardaire doit faire face à une vague de contestataires dénonçant ses propos racistes et machistes ainsi que son caractère intolérant.
Samedi, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis à New York et plus particulièrement à Colombus Circle, non loin de l’une des tours Trump. Un lourd dispositif policier semblait y avoir été déployé pour éviter tout débordement. L’un des messages énoncés par ces opposants a été : “Donald Trump, va t’en, raciste, sexiste, anti-gay”, quand des pancartes appelaient à l’expulsion du candidat voire à la construction d’un mur autour de sa personne. Une requête se rapportant à des propos précédemment tenus par Donald Trump quant à l’intention d’ériger un mur à la frontière américano-mexicaine.
Primaires américaines : Trump conspué à New York et dans l’Arizona
Ce rassemblement, qui aura également vu se soulever des panneaux associant Donald Trump et Adolf Hitler, avait été initiée par l’association “Cosmopolitan antifascists”. Des groupes locaux auront ensuite rejoint la manifestation où un millier de personnes étaient attendues.
Un peu plus tôt, une autre manifestation prenait place dans l’Arizona, avec une route bloquée au niveau de Fountain Hills. Une ville située en banlieue de Phoenix où Donald Trump se trouvait justement à l’occasion d’un meeting. La présence de quelque cinquante opposants aura ainsi donné lieu à de sensibles embouteillages, comme le rapporte Le Parisien.
Mobilisation contre #Trump hier à New York. Photos Kena Betancur #AFP pic.twitter.com/TxBfEKuEpC
— Agence France-Presse (@afpfr) March 20, 2016
Un meeting déjà annulé le 11 mars
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le candidat à l’investiture américaine est à l’origine de tels remous. Pas plus tard que le 11 mars dernier, Donald Trump avait ainsi été contraint d’annuler à la dernière minute un meeting à Chicago en raison d’une manifestation qui opposait ses partisans à une partie de ses détracteurs.