États-Unis : des Google Car visées par des jets de cocktails Molotov
Se sentant vraisemblablement espionné par Google, un homme a lancé des cocktails Molotov sur des voitures de la firme américaine et tiré sur la façade de bâtiments appartenant à cette dernière.
Le siège de Google, basé aux États-Unis, a été la cible de plusieurs agressions commises par un seul homme. Ce dernier, originaire de l’État d’Oakland, s’en est ainsi pris aux fenêtres des bureaux de la firme américaine ainsi qu’aux véhicules utilisés pour son service “Street View”.
D’après les éléments rapportés par Mercury News, l’individu, âgé de 30 ans, se sentait surveillé par Google. Il a été arrêté par les forces de l’ordre le 30 juin dernier, au sein du Googleplex, après avoir lancé des cocktails Molotov sur des Google Car et tiré sur la façade des bâtiments du campus californien de San José.
Google : se sentant surveillé par la firme, il attaque ses voitures
Sous serment, le trentenaire a déclaré aux autorités qu’“il sentait que Google l’espionnait et ça l’irritait”. Selon ses propos, il noircissait même des carnets quand il sentait que la firme américaine le surveillait. L’homme est depuis détenu sans caution à la prison du comté de Santa Clara, en Californie.
La première des attaques était survenue le 19 mai 2016 au soir. Un employé de Google avait ainsi repéré un homme en train de jeter deux bouteilles de bière sur des Google Car Street View. Des bouteilles qui auront été retrouvées par la police et apparemment utilisées pour concocter des cocktails Molotov. La voiture n’a toutefois pas été endommagée par ces jets.
L’homme détenu sans caution en Californie
La seconde attaque remonte au 4 juin. La police avait été alertée d’une fusillade sur un bâtiment de Google, avant de découvrir sur place des vitres brisées. Il se sera au passage avéré que le même SUV (Sport utility vehicle) se trouvait sur les lieux des deux agressions. La troisième date quant à elle du 10 juin dernier, avec une voiture retrouvée incendie par un homme capturé par les caméras de sécurité. Les secours avaient d’abord indiqué que le véhicule était une voiture autonome de Google, avant qu’un porte-parole de la firme ne démente toute implication de l’un de ses véhicules ici.