Etats-Unis : l’éducatrice d’une crèche violait des bébés et filmait les actes
C’est un fait sordide qui est en Une de la presse. Heather Koon violait les bébés, filmait les actes et regardait les vidéos avec son mari.
Dans l’Ohio, les parents confiaient leurs enfants à une crèche (ABC Kidz) et à l’éducatrice Heather Koon. Cette dernière est poursuivie pour deux chefs d’accusation, dont le viol d’enfants âgés de moins de 2 ans. Les enquêteurs ont perquisitionné son domicile et ils ont retrouvé des vidéos dans l’ordinateur. Ces dernières mettaient en valeur les viols de bébés âgés au maximum de deux ans. Son compagnon, James Osborne était le propriétaire du PC. Comme il est déjà connu des services de police américains, les enquêteurs ont été alertés lorsqu’ils ont découvert de telles vidéos dans son ordinateur. Cet individu enregistré comme délinquant sexuel a été arrêté et incarcéré tout comme sa compagne.
L’angoisse des parents
Le Huffingtonpost révèle que les enquêteurs ont des « preuves très solides » qui ont été récoltées lors de l’arrestation le 7 octobre dernier. Les parents horrifiés par cette affaire ont peur que leurs enfants aient été violés par Heather Koon, qui est incarcérée à Lorain County Jail. Le journal révèle que pour l’instant deux viols auraient été enregistrés dans cette crèche, mais les parents ont peur. L’un d’entre eux a révélé à la presse que son enfant âgé de 2 ans pleurait dès qu’on lui changeait sa couche et l’enfant ne veut pas être touché. La crèche a révélé qu’il n’y avait pas d’autres victimes, car Heather Koon aurait collaboré pour dresser une liste des enfants concernés.
« Qu’on se taise »
Le père de l’une des victimes a été contacté par la crèche selon le journal. Cette dernière lui a demandé de rester discret dans cette affaire et « qu’on se taise […] C’est le cauchemar de tout parent. Ce n’est pas une quelconque agression qui doit rester impunie ». Le procureur a révélé que la caution avait été fixée à 2 millions de dollars, soit 1 million pour chaque chef d’accusation pour Heather Koon. De son côté la crèche n’a pas souhaité commenter cette affaire en précisant qu’une enquête était en cours.