Etats-Unis : Donald Trump plus que jamais en tête des sondages
Le milliardaire et candidat très controversé aux primaires présidentielles ne cesse de grimper dans les sondages et ce, malgré ses dérapages à répétition.
A seulement 38 jours du début des primaires présidentielles, le candidat Donald Trump semble prendre définitivement le large dans les sondages et la dernière enquête lui donne 39% d’intentions de vote, loin devant son principal adversaire qui ne recueille que 21%. Les dix autres candidats républicains se partagent les pourcentages restants sans jamais dépasser les 10%.
Donald Trump séduit de plus en plus les électeurs républicains
Donald Trump, personnage haut en couleur, trouve sa popularité dans ses mots parfois grossiers et en multipliant les dérapages racistes, sexistes et les déclarations choc. Déjà en tête des sondages il y a un mois, il recueillait alors 27,5 % des intentions de vote. Sa popularité ne cesse de croitre et a grimpé à 39% d’intention de vote lors du sondage réalisé hier par CNN.
Le sénateur ultraconservateur du Texas, Ted Cruz, reste son principal adversaire mais pointe 18 points derrière Donald Trump. La marge d’erreur pour un tel sondage est de 4.5 points, laissant peu de chances à Ted Cruz de rattraper une telle différence.
Son populisme et ses déclarations monopolisent le débat
Très éloigné des traditionnels hommes politiques, le milliardaire monopolise le débat, les médias et les discussions avec ses propos fracassants. Rompant avec tous les codes du politiquement correct, il allume des feux sur tous les fronts.
Régulièrement accusé de raciste, de sexiste, de populiste et de simpliste, le candidat souhaite briser l’ensemble des codes de la politique américaine et les mécanismes de celle-ci. Ses propos sur les musulmans, les mexicains et les clandestins ont choqué bien au delà des Etats-Unis. Hillary Clinton qui pourrait être sa rivale pour la maison blanche, n’est, elle non plus, pas épargnée par la virulence de Donald Trump et son sexisme. Donald Trump n’hésitant pas à dire lors d’un débat qu’il était “dégouté” d’imaginer Hillary Clinton aux toilettes.