États-Unis : arrestation musclée d’une lycéenne afro-américaine
Une enquête a été ouverte après la violente arrestation d'une lycéenne afro-américaine dans son établissement de Columbia, aux États-Unis.
Les quinze secondes constituant cette vidéo, bien que dénuées de tout contexte, témoignent en tout cas de la violence de l’acte commis par un policier blanc à l’encontre d’une adolescente afro-américaine dans son lycée de Columbia (États-Unis).
On voit ainsi l’officier tenter, durant quelques secondes, de faire se lever la lycéenne d’une manière relativement douce avant de l’arracher violemment de sa chaise et de la traîner sur quelques mètres. Et si cette manière brutale de procéder laissait tout d’abord penser que l’adolescente devait être maîtrisée sans délai pour un motif sérieux, il s’avère que c’est la professeur de la lycéenne qui avait appelé la police pour faire sortir de sa classe ce qu’elle estimait être une perturbatrice.
Lycéenne afro-américaine violemment arrêtée aux États-Unis : une enquête ouverte
Comme à chaque fois lorsque de discutables faits sont capturés par un périphérique tel un téléphone, ces images ont été assez largement partagées sur la toile. Et l’on apprend, via nos confrères de Libération, que suite à cette arrestation à la violence pas forcément justifiée, une enquête a été lancée sur demande de la justice américaine et de la police fédérale (FBI).
https://www.youtube.com/watch?v=kr9pcplqHhE
Un policier déjà poursuivi en 2013
Le communiqué indique ainsi que “le service des droits civils du bureau de Columbia du FBI et le bureau du procureur du district de Caroline du Sud ont ouvert une enquête sur les circonstances de l’arrestation d’une élève du lycée de Spring Valley”, en ajoutant que “le FBI rassemblera tous les éléments de preuve nécessaires pour déterminer s’il y a eu violation d’une loi fédérale“. Le policier mis en cause dans cette affaire est suspendu à titre administratif depuis lundi, et les résultats de l’enquête détermineront son maintien ou non au sein des forces de l’ordre. À noter qu’il avait déjà été poursuivi en justice en 2013 pour avoir “injustement et imprudemment visé des étudiants noirs américains en les soupçonnant d’appartenance à des gangs et d’activités criminelles”.