État islamique: 10 recruteurs arrêtés en Espagne et au Maroc
Dimanche, le ministère de l’Intérieur espagnol a indiqué dans un communiqué que 10 recruteurs travaillant pour le compte de Daesh avaient été arrêtés en Espagne et au Maroc.
C’est dans un communiqué que le ministère de l’Intérieur espagnol a annoncé hier que 10 personnes, soupçonnées de recruter des hommes et surtout des femmes pour le groupe État islamique, ont été appréhendées en Espagne et au Maroc. Les 10 suspects ont été arrêtés grâce à une opération menée de façon conjointe par les services de renseignement marocain et la police espagnole.
10 recruteurs de Daesh arrêtés
6 recruteurs présumés du groupe État islamique ont été arrêtés hier à Casablanca au nord-ouest du Maroc et quatre autres, dont deux Marocaines, un Espagnol d’origine marocaine et un Portugais, dans les villes espagnoles de Xeraco, Badalona et Tolède. Comme l’indique le ministère de l’Intérieur dans son communiqué, ces recruteurs présumés sont tous soupçonnés d’avoir eu un “rôle actif dans la radicalisation, l’endoctrinement et le recrutement de nouveaux adeptes pour Daesh, visant principalement des femmes.” Ces recruteurs feraient partie “d’un réseau de recrutement, d’endoctrinement et d’envoi de combattants étrangers pour les troupes de l’organisation terroriste de Daesh dans les régions de Syrie et d’Irak“, ajoute le communiqué.
Une centaine d’Espagnols ont déjà rejoint les rangs de Daesh
Pour recruter de nouveaux combattants pour le compte du groupe État islamique, les recruteurs disposaient “d’informations en temps réel sur la situation (dans les zones de combats)” ce qui facilitait leur prise de décision quant à l’envoi ou non de volontaires. Selon le communiqué, le réseau disposait également de systèmes de “communications hautement protégées” et se servait de “plate-formes de communication virtuelles“.
Plus d’une centaine d’Espagnols ont déjà rejoint les rangs de Daesh en Syrie ou en Irak, depuis le 26 juin l’Espagne est en état d’alerte antiterroriste renforcée au niveau 4 sur 5, un niveau encore jamais atteint depuis les attentats du 11 mars 2004.