Essonne : découverte du corps d’un homme mort depuis deux ans
A Sainte-Geneviève-des-Bois, le corps d'un homme mort dans l'indifférence depuis 2 ans a été découvert dans son appartement.
“Je ne l’ai croisé qu’une fois, il était très discret”. Cette phrase résume à elle seule la discrétion dont faisait preuve l’homme qui a été découvert mort dans son appartement de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), deux ans environ après sa mort.
Essonne : le corps de l’homme découvert par un ouvrier de chantier
Le bailleur social avait passé commande d’un chantier de ravalement dans l’immeuble que l’homme occupait. C’est un ouvrier qui y travaillait qui a fait la macabre découverte, comme le rapporte Le Parisien. Alors qu’il se trouve dans une nacelle, il perçoit une forte odeur semblant provenir du 4ème étage. D’un simple coup d’oeil, il remarque ce qu’il reste d’un corps.
“Je suis revenu vers midi, j’ai vu l’ambulance et le camion de pompiers avec la grande échelle. Ils ont défoncé la porte pour rentrer”, indique un voisin à la retraite. Des odeurs suspectes avaient pourtant bien été décelées, mais elles avaient été attribuées à un sac poubelles, a raconté une autre locataire.
La piste criminelle serait écartée
Laurent, résident lui aussi dans l’immeuble en question, se trouve au même étage : “Je ne l’avais pas vu depuis plus d’un an, j’avais entendu dire qu’il était en prison alors je n’étais pas inquiet. Il était poli. C’était un grand brun plutôt timide, qui avait travaillé dans le bâtiment, je le croisais de temps en temps”.
A la mairie de la commune, l’homme était connu, comme le rapporte le cabinet du Maire : “Il a été accompagné par le centre communal d’action sociale en 2010 pour monter un dossier de fonds de solidarité logement”. Pour autant, son loyer, qui n’était plus versé, n’a pas alerté les services de la mairie, du moins pas avant juin 2014. Le maire conclut : “On est dans un immeuble collectif et on découvre un corps deux ans plus tard, comment est-ce possible ? Comment personne ne s’est aperçu de quoi que ce soit ? On ne comprend pas”.