Espace : à un mois du départ, Pesquet a encore “beaucoup de choses à faire”
À presque un mois de son départ pour l'espace, le spationaute français Thomas Pesquet reconnaît qu'il lui reste encore "beaucoup de choses à faire", même s'il n'apparaît pas totalement conscient de son décollage prochain.
Une certaine logique voudrait que le rapprochement progressif de l’échéance lui provoque une peur et une excitation de plus en plus prononcées. Pour le spationaute Thomas Pesquet, qui décollera ainsi le 15 novembre prochain pour l’espace, ce raisonnement ne semble toutefois pas s’appliquer.
Au micro de franceinfo, le dixième Français à partir pour l’espace a confié qu’il n’est actuellement pas à se tourner les pouces, en dépit d’une mission préparée depuis déjà trois ans : “Il me reste beaucoup de choses à faire. Je vais notamment devoir passer des examens. […] On va prochainement se mettre aux simulateurs. […]. Pour le moment, je n’ai pas trop le trac. Ça fait longtemps que je me prépare. Je crois qu’à un mois du décollage, je ne me rends pas complétement compte que je vais partir. Tout ça est très virtuel. La vraie mission n’arrive que le 15 novembre. Mais j’aurai probablement une pointe de trac en voyant la fusée de près.”
Pesquet, pas encore totalement conscient de son départ
Thomas Pesquet devrait cependant commencer à prendre conscience un peu avant de ce qui va l’attendre à bord de l’ISS : “À 15 jours du départ, on vit une sorte de quarantaine médicale. On vit dans un environnement contrôlé. Les gens qui sont à l’intérieur avec nous sont également médicalement contrôlés. Quand notre famille vient nous voir, on la voit à travers une vitre. C’est un peu spécial, mais c’est comme ça qu’on dit ‘au revoir’ à ses proches et sa famille avant de s’élancer vers l’espace.”
“On met les t-shirts aussi longtemps que possible !”
Qu’en sera-t-il de son quotidien une fois dans l’espace ? Le spationaute donne quelques pistes : “J’aurai avec moi un petit bagage d’1,5 kg. Ce qui part vraiment avec moi, ce sont des affaires personnelles, des cadeaux pour Noël ou pour des anniversaires. Tout ce qui est équipement de tous les jours (t-Shirt, stylo…) est déjà parti ou doit partir dans quelques jours par des véhicules. On ne fait pas de lessive parce qu’il n’y a pas d’eau courante à l’intérieur de la station. On se lave avec des lingettes. On met les t-Shirts aussi longtemps que possible ! Quand ils sont trop sales, on les met dans des véhicules cargos qui vont brûler dans l’atmosphère et ça fait des étoiles filantes. A partir de 19h00, on a quartier libre. On en profite pour appeler notre famille. “