Épilation au laser : une pratique illégale pour les esthéticiennes ?
Épilation au laser, contre épilation à la cire. Les 2 méthodes s'affrontent aujourd'hui devant les tribunaux.
Les instituts de beauté Mary Cohr et Guinot, connus pour n’utiliser que des méthodes d’épilation à la cire, poursuivent en justice les fabricants d’appareils permettant une épilation au laser. Les 2 enseignes veulent rappeler aux autres salons de beauté que les méthodes d’épilation utilisant la lumière pulsée ou le laser sont considérées comme des actes médicaux. Des esthéticiennes ont déjà été condamnées par le passé pour exercice illégale de la médecine pour avoir utiliser.
“Le problème de ces machines, c’est qu’elles ne servent pas uniquement à l’épilation. Elles sont utilisées pour traiter les taches sur la peau. Or un mélanome est difficile à diagnostiquer et quand une esthéticienne enlève une tache au laser, il y a une perte de chance pour les patients. C’est donc une question de santé publique”, explique Luc Sulimovic, président du syndicat national des dermato-vénéréologues, au Figaro qui a révélé cette information.
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Epilation à la cire : un problème de santé publique
Les instituts de beauté ont décidé de porter plainte non pas contre les centres de beauté utilisant ces méthodes décriées, mais contre les fabricants de ces machines. “En France, rien n’interdit la fabrication et la distribution de ce type de matériels qui sont également utilisés dans le traitement des rides. Nous ne sommes pas sur le même secteur que celui de la cire”, explique M° Sylvie Legros-Wolfenden, l’avocate de Eurofeedback, spécialiste de la lumière pulsée.