En France, un cas de Creutzfeldt-Jakob a été diagnostiqué
Ce nouveau cas détecté survient après une disparition de trois années. Au sein du territoire français, c’est le 26e diagnostic référencé depuis son apparition en 1996.
La vMCJ (Variant de la Maladie de Creutzfeldt-Jakob) est la forme développée chez l’humain à partir de la vache folle. Ce cas a donc été détecté sur le territoire d’après les données transmises par le réseau national de surveillance destinée à cette infection. Elle survient après l’ingestion de produits étant contaminés, les abats sont les plus touchés notamment la cervelle. Cette maladie est relativement rare et s’explique par la présence d’un agent particulier nommé le prion affectant les bovins.
Les premiers symptômes sont ceux de la démence, le patient peut développer une forme de schizophrénie ou de dépression. Des perturbations se produisent assez rapidement notamment au niveau sensoriel s’accompagnant d’une perte d’équilibre, des difficultés pour se déplacer… La personne atteinte décède entre 6 à 18 mois après la contamination. En France, il a été référencé près de 26 cas, dont 14 femmes et 12 hommes. À l’heure actuelle, la maladie a causé 25 décès, seule la dernière personne à l’avoir contractée a réussi à se sortir de cette infection. Les 25 décès se sont donc répartis de 1996 à 2009. Les années 2005 et 2006 ont été les plus importantes, puisque six personnes sont mortes à cause de la vMCJ.
Généralement, les personnes atteintes avaient entre 19 et 58 ans. Le réseau de surveillance a étudié avec précision la localisation, 18 patients résidaient en province et huit autres habitaient en Ile-de-France. L’un d’entre eux avait réalisé plusieurs séjours au Royaume-Uni dès 1987 pendant une dizaine d’années. La Grande-Bretagne a été le lieu de naissance de l’épidémie, le pays comptait au 11 juin 2012, 176 patients, ils ont tous trouvé la mort.