Emmanuel Macron s’explique sur ses couvertures de presse dans “C à vous”
Interrogé quant à ses multiples couvertures de presse, Emmanuel Macron a rappelé dans "C à vous" que ce n'est pas lui qui "décide" d'apparaître en première page d'une publication.
Jeudi sortait dans les librairies Révolution d’Emmanuel Macron. L’occasion a été donnée à l’ancien ministre d’en assurer la promotion le jour même sur le plateau de C à vous. La chroniqueuse Anne-Elisabeth Lemoine en a profité pour questionner l’invité sur ses multiples couvertures de presse sur lesquelles il est apparu :
“Arnaud Montebourg a eu ce commentaire grinçant à votre égard: ‘Emmanuel Macron c’est le candidat des médias, il en est à sa 75e couverture de magazine’. On a vérifié, il a un petit peu extrapolé, c’est pas 75, c’est 39, quand même, avec la Une de Paris Match de cette semaine”.
Couvertures de presse de Macron : “pas propriétaire de ces titres”
Interrogé plus particulièrement sur la Une qui aurait sa préférence, Emmanuel Macron n’a pas directement répondu à son interlocutrice :
“C’est pas à moi d’en juger. Mais je me dois d’apporter une précision factuelle, c’est que je ne suis pas propriétaire de ces titres de presse, ni n’en fait la Une. […] Vous savez, je crois les uns et les autres, comment fonctionne le monde journalistique auquel vous appartenez, c’est rarement la personnalité qui décide de faire la Une…”
“Je dis quelque chose”
Le fondateur du mouvement En Marche ! tente ensuite d’expliquer la pourquoi de ses couvertures non sollicitées : “Je dis quelque chose”. Et plus loin : “Ça veut dire une chose, c’est que ça doit faire vendre ou que ça intéresse. Je ne suis pas mon propre agent commercial.”
Avant de trouver “intéressant cet espèce de snobisme” voulant que Paris Match soit “dégueulasse”, rappelant une nouvelle fois que la décision d’apparaître en Une ne lui revient pas et en déclarant qu’il ne changera pas sa façon de vivre dans le but de se cacher aux médias. Pour lui, sa présence dans ces publications ne relève pas de nouvelles “maladresses” puisqu’il n’y fait notamment pas de “confessions intimes”.