Elève frappé au lycée Bergson : un second policier en correctionnelle
Suite aux violences commises le 24 mars près du lycée Bergson à Paris, filmées et largement diffusées sur Internet, un second policier a été renvoyé en correctionnelle.
Un second policier a été renvoyé en correctionnelle annonçaient des sources des forces de l’ordre hier, suite à des violences policières commises près du lycée Bergson à Paris le 24 mars dernier. Après que les policiers aient chargé devant ce lycée situé dans le 19ème arrondissement de Paris, ce représentant des forces de l’ordre n’avait pas hésité à donner des coups de matraques.
Le “cowboy” du 24 mars renvoyé en correctionnelle
Le 24 mars, en marge des manifestations contre la loi Travail, un policier, que les élèves du lycée Bergson ont surnommé le “cowboy”, vêtu de civil, masqué et sans brassard, a été filmé en train de pratiquer une balayette sur un élève pour le faire tomber puis d’en traîner un autre sur le sol sur 30 mètres. En outre, dans des vidéos publiées sur Internet, on aperçoit le même homme faire usage de sa matraque sur les manifestants.
Grâce à l’enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), l’identité du policier en civil a pu être déterminée et celui-ci devra paraître le 14 octobre devant la 10ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris pour y être jugé pour “violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique, sans incapacité totale de travail (ITT)”, sur un élève.
L’élève avait porté plainte
Un autre policier de 26 ans devra comparaitre le 10 novembre pour des violences également commises devant le lycée Bergson. Sur une vidéo, on le voyait frapper violemment du poing un jeune homme, retenu par deux autres gardiens de la paix.
L’avocat de l’élève de 16 ans, Me Arié Alimi, souhaite cependant que les 2 procès soient regroupés le même jour. Il faut “regrouper toutes les poursuites lors d’une seule audience afin d’en faire une procédure symbolique des violences policières illégitimes et d’en terminer avec un traitement judiciaire structurellement inadapté compte tenu de l’appartenance des fonctionnaires de police à ce système” a déclaré le représentant de la défense.