DSK et la fausse interview du Guardian
Vendredi dernier, Dominique Strauss Kann, l'ancien directeur du Fond International Monétaire (FMI) a vu paraître dans le quotidien anglais Guardian, une interview exclusive qu'il aurait donnée au journaliste américain Edward Epstein, Il dément.
Selon eux, cet article est tiré des pièces du livre qui sort aujourd’hui sur Internet, de M. Edward Epstein: « 3 jours en mai »… Ce bouquin parle du scandale de l’hôtel Sofitel à New York, mais ne contient par ailleurs aucune déclaration de DSK.
Celui-ci se dirait même victime d’un complot politique visant à nuire à ses chances de se porter candidat aux élections présidentielles.
DSK aurait déclaré : « Peut-être ai-je été naïf sur le plan politique mais je n’ai tout simplement pas cru qu’ils iraient si loin (…), je ne pensais pas qu’ils pourraient trouver quelque chose capable de m’arrêter ».
Nicolas Sarkozy et François Hollande, les deux candidats en lice pour la Présidence de la France ont réagi sur cette information à priori erronée. Ainsi, Nicolas Sarkozy a communiqué qu’« il devrait avoir la pudeur de se taire ».
Bien sûr, les socialistes sont embarrassés par ce retour médiatique de l’ancien patron du FMI, ancien ministre de l’Économie et camarade. Cela s’est démontré lors de la soirée d’anniversaire du député de l’Essonne, Julien Dray qui l’avait invité dans un bar avec entre autres, Manuel Valls, Pierre Moscovici et Ségolène Royal sans les mettre au courant de sa présence. Lorsqu’ils l’ont appris, ils auraient tous filé à l’anglaise, d’après une source du journal Le Point. Une autre version citée par la source proche du dossier affirme que Manuel Valls et Pierre Moscovici seraient restés discuter avec leur collègue, seule Ségolène Royale serait repartie précipitamment.