Drogues : des ados moins tentés grâce à des parents attentionnés ?
Selon une étude américaine, des parents ouverts d'esprit et respectueux de leurs enfants détourneraient ces derniers d'un usage de drogues.
Les adolescents seraient moins tentés de se tourner vers les drogues grâce à des parents attentionnés. C’est ce qu’indique ainsi une étude conduite par des chercheurs américains de de l’Université de Californie et dont les résultats sont récemment parus au sein de de la revue Drug and Alcohol Dependence Journal.
Pour parvenir à la conclusion susmentionnée, les scientifiques se sont intéressés aux interactions entre des parents latino et leurs enfants. Le but de l’observation : établir le degré du contrôle parental. Le choix d’une famille latino s’explique par la volonté des chercheurs de vérifier si une culture spécifique peut conduire à des résultats sensiblement différents par rapport à une autre origine.
Parents ouverts, ados moins intéressés par la drogue selon une étude américaine
L’analyse d’une famille latino s’explique également par le risque plus élevé “d’utiliser des drogues et de l’alcool tôt et [celui] d’en abuser au fil du temps […] chez ces populations”. Thomas Schofield, responsable de l’étude et ses collègues, Rand Conger et Richard Robins, ont donc suivi 674 enfants sur deux périodes, entre 10-11 ans puis 13-14 ans. Des âges où, comme nous le rapporte Pourquoi Docteur ?, ces jeunes personnes sont amenées à se trouver pour la première fois au contact de l’alcool, du tabac et des drogues.
Une recommandation à délivrer une éducation commune
Les chercheurs se sont aperçus que consacrer du temps à son enfant entre le milieu et le terme de son enfance résulte en une envie toute relative pour ces adolescents d’aller vouloir expérimenter ce type de substances. En évoquant l’importance de “l’ouverture dans la relation, [de] la communication, [du] respect et |de] la compréhension. Vous êtes face à 4 critères ‘essentiels’ pour construire et renforcer cette relation à l’adolescence”. Pour l’auteur principal de l’enquête, “ces données indiquent que les parents, s’ils le veulent, peuvent faire la différence et influer sur le comportement de leur enfant”. À noter par ailleurs qu’une autre étude menée par Thomas Schofield et Jennifer Weaver préconise quant à elle aux parents de viser dans la même direction quant à l’éducation à donner à leur enfant.