Douze interpellations dans le cadre du braquage d’un prince saoudien
Douze personnes ont été interpellées en région parisienne ce lundi. Elles sont soupçonnées d'avoir participé au braquage du convoi d'un prince saoudien en aout 2014.
En aout 2014, un prince saoudien avait été la victime d’un braquage sur le périphérique parisien, aux abords de la porte de la Chapelle à Paris. L’affaire à l’époque avait fait grand bruit, et relançait le débat sur la sécurité des touristes en France, cibles faciles pour les braqueurs.
Jusque-là, les enquêteurs restaient assez discrets sur l’avancée du dossier, mais lundi, on apprend que douze suspects ont été interpellés et placés en garde à vue. Selon Europe 1, une opération policière a été menée de manière simultanée dans plusieurs départements d’Ile de France, à savoir la Seine et Marne, la Seine Saint-Denis, le Val d’Oise et Paris.
Un butin de 671.000 euros dérobé
Le 17 aout 2014, le convoi du prince saoudien Abdel Aziz Ben Fahd est attaqué. Composé de quinze véhicules, la voiture qui roule en tête, celle de l’intendance du prince d’Arabie Saoudite, se fait bloquer par deux puissantes voitures. A l’intérieur, des hommes armés s’emparent de plusieurs documents officiels, ainsi qu’un butin d’environ 250.000 euros initialement annoncé, puis réévalué à 671.000 euros.
Le prince lui, n’était pas dans le convoi. Il était déjà à l’aéroport du Bourget quand l’attaque est arrivée. Ce dernier, n’a cependant pas pris la peine de porter plainte malgré l’importance des biens dérobés.
Des délinquants bien informés
Selon les sources judiciaires, ce braquage avait été minutieusement préparé. Les enquêteurs pensent que les braqueurs étaient visiblement très bien informés. Certains avaient été d’ailleurs rapidement identifiés, mais les enquêteurs manquaient de preuves. Les suspects ont été confondus grâce à des flux financiers, qui ont ensuite abouti à des interpellations.
La porte de la Chapelle est tristement connue pour des braquages assez violents. En avril dernier, une collectionneuse d’art originaire de Taïwan s’était faite dérober cinq millions d’euros de bijoux.