Dons : la générosité des Français en hausse en 2015
Le 21e baromètre de la générosité des Français du réseau Recherches & Solidarités révèle que les Français se sont montrés plus généreux en 2015 que l'année précédente au niveau des dons faits aux associations.
Si la crise ne semble pas vouée à prendre la porte de sitôt, la générosité des Français n’en faiblit pas pour autant. Le 21e baromètre de “La Générosité des Français” du réseau Recherches & Solidarités révèle ainsi qu’en 2015, les dons faits aux associations ont été plus nombreux de 4% par rapport à l’année précédente.
Comme le rapportent nos confrères de La Croix, cette hausse signifie qu’entre 4,4 et 4,6 milliards d’euros ont été donnés par les Français l’an dernier. Jacques Malet, président de Recherches & Solidarités, déclare ainsi qu’“en dépit des difficultés économiques et de la morosité ambiante, 2015 a été une année plutôt sympa en matière de dons”.
Générosité des Français : 4,5 millions d’euros donnés en 2015
Ces chiffres ne traduisent cependant pas des dons en plus grand nombre, mais bien des dons plus conséquents. 5,506 millions de foyers fiscaux ont donné en 2015, soit une augmentation de 0,7 % par rapport à 2014. Des donateurs dont la proportion demeure ainsi plus ou moins la même depuis près d’une décennie.
Alors que le don moyen était de 366 euros chez les personnes imposables en 2011, il est passé à 463 euros en 2015. Plus d’un donateur sur deux (56,1%) ont des revenus imposables nets supérieurs à 39.000 euros, alors qu’ils étaient 41% en 2008.
Des dons pas plus nombreux mais plus importants
La ville renfermant le plus grand nombre de donateurs s’avère Versailles, devant Neuilly-sur-Seine, Caluire-et-Cuire, Strasbourg, Antony, Meudon, Vannes, Rueil-Malmaison, Vincennes et Pau. En regardant de près la densité des donateurs selon les départements, M. Malet indique qu’“il existe une diagonale de la générosité, qui part des Pyrénées-Atlantiques pour aller jusqu’en Alsace-Moselle”.
Une diagonale qui, d’après le président de Recherches & Solidarités, “correspond à ce que les experts de l’aménagement du territoire appelaient autrefois la diagonale du vide, c’est-à-dire des territoires pas très urbanisés et souvent enclavés, dont les habitants ont développé un fort sentiment d’appartenance, ce qui semble propice à la solidarité”.