Dix-sept parlementaires d’opposition souhaitent voter la loi El Khomri
Dans une tribune publiée dans les colonnes de L'Opinion, 17 parlementaires Les Républicains et UDI disent leur volonté de voter pour la projet de loi Travail socialiste, à condition qu'il "ne soit pas édulcoré".
“Nous, parlementaires de l’opposition, pourrons voter ce texte s’il est présenté en l’état”. Alors que le projet de loi Travail de la ministre Myriam El Khomri divise citoyens et une frange du parti socialiste, 17 parlementaires de l’opposition apportent leur soutien à un texte qui “va dans le bon sens”.
C’est jeudi en fin d’après-midi que cette tribune collégiale a été publiée, sur le site Internet de L’Opinion.
Un soutien au projet de loi Travail “s’il n’est pas édulcoré”
Parmi ces parlementaires du centre et droite figurent Benoist Apparu, Gérard Longuet, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Philippe Vigier. “En dépit de la menace déjà proclamée du 49.3, (…) nous, parlementaires de l’opposition, pourrons voter ce texte s’il est présenté en l’état, et mettons en garde le gouvernement contre tout affaiblissement de ce projet de loi” peut-on lire au début de cette tribune de soutien.
“En donnant un cadre plus objectif au licenciement économique, en prévoyant un barème clair pour les indemnités de licenciement et en rendant possible le recours au référendum en entreprise, le projet de loi va dans le bon sens”, peut-on lire encore, les parlementaires ajoutant qu’ils le voteront “avec l’objectif de le renforcer, et nous proposerons d’aller plus loin”.
“Nous voterons ce texte en disant ‘Enfin !'”
Pointant le fait que “depuis 2013, pas moins de douze lois modifiant le Code du travail, sans qu’une vrai réforme ne soit proposée”, les élus entendent qu’ils ne laisseront “pas les trop nombreux salariés inquiets pour leur emploi etc hômeurs soucieux d’en retrouver un rapidement, otages de parlementaires de gauche qui préfèrent leur dogmes à la seule priorité qui vaille : l’emploi”.
Enfin, ils demandent une réforme du syndicalisme, ou encore une modification des seuils sociaux pour “relever de 50 à 100 salariés le seuil de création d’un comité d’entreprise et de 11 à 20 celui des délégués du personnel”.