Disparition Fiona : sa mort soulève de nombreuses questions
La disparition de Fiona avait soulevé de nombreuses questions et sa mort a rajouté des interrogations.
Cécile Bourgeon avait révélé qu’elle s’était assoupie sur un banc du parc Monjuzet et lors de son réveil, elle n’avait pas retrouvé son enfant. Des questions commençaient à se poser notamment sur l’absence de témoins. La fillette était absente depuis le vendredi et quelques incohérences étaient relevées dans le discours de la mère de famille. Sur place, des hélicoptères survolaient la zone de la supposée disparition pour tenter de retrouver la petite fille. Toutefois, l’affaire rebondit en septembre dernier avec la garde à vue de Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf.
De nombreuses absences scolaires
Au fil des jours, des révélations sont référencées sur la petite Fiona et dernièrement le Procureur de la République a précisé que l’état de santé de l’enfant était précaire. Au début de la semaine de sa disparition, elle avait un hématome dissimulé selon sa mère sous un bandeau. Le journal Le Populaire révèle que Fiona était absente de l’école assez souvent et le 6 mai, elle n’était pas en classe. La petite fille s’était présentée le mardi et elle n’avait pas école le mercredi ni le jeudi (jour férié). L’état de santé de Fiona, selon le procureur, s’était dégradé vendredi, Cécile Bourgeon ne l’avait donc pas emmenée à l’école.
L’école demandait des comptes à la mère
L’avocat de la mère de famille, Gilles Jean Portejoie précise selon le journal qu’à « chaque fois que Fiona était absente, l’école demandait des explications à sa mère ». Selon lui, aucun manquement n’est à imputer à l’école. En ce qui concerne l’avocat de Berkane Maklouf, Mohamed Khanifar, il révèle que le couple avait demandé un certificat médical d’un mois pour répondre à la pression des contrôles. Le journal pose donc quelques questions : Qui aurait pu voir quelque chose ? Qui aurait dû voir quelque chose ? Pourquoi son cas n’a-t-il pas été signalé ?