Deux jeunes filles suspectées de préparer un attentat interpellées à Nice et Levens
Samedi matin à Nice et Levens, les services antiterroristes ont interpellé deux jeunes filles de 14 et 17 ans soupçonnées de préparer un attentat. Une enquête préliminaire avait préalablement été ouverte.
Samedi matin, des perquisitions administratives menées aux domiciles respectifs de deux jeunes filles âgées de 14 et 17 ans avaient amené les autorités à saisir plusieurs éléments suspects. Lesquels ont pu “laisser supposer” que ces adolescentes projetaient un attentant.
Suite à ces découvertes, rapporte Nice-Matin, le parquet antiterroriste aura ouvert une enquête préliminaire, avant que les services antiterroristes de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) n’interpellent les jeunes filles dans la même matinée à Nice et au sein de la commune voisine de Levens.
Ados suspectées d’un projet d’attentat : pas d’arme retrouvée
Alors qu’une source proche du dossier a déclaré qu’“à ce stade, on ignore le degré de préparation de ce projet” éventuel, il apparaît déjà qu’aucune arme n’a été retrouvée durant les perquisitions administratives. Une enquête a depuis été ouverte pour association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste et criminelle.
C’est au parquet antiterroriste de Paris qu’il en reviendra de déterminer les intentions les plus exactes possibles de ces deux jeunes filles dans le cadre de cette affaire. Des ados pour lesquelles il n’a pas été précisé leurs probables inspirations.
Des mineurs interpellés depuis plusieurs années
Suite aux attentats de Charlie Hebdo du janvier 2015, plusieurs arrestations auront été opérées en France à l’encontre de jeunes garçons ou filles parfois mineurs, ainsi suspectés d’avoir été influencés par Daesh sur les réseaux sociaux pour mettre en place des actions violentes sur le sol français.
Rappelons par exemple que fin février, trois jeunes filles de 14 à 17 ans avaient été interpellées sur soupçons de participation à une chaîne de discussion sur la messagerie cryptée Telegram, une chaîne qui serait liée à celle du jihadiste français Rachid K. tué par un drone de la coalition internationale quelques jours plus tôt. Il y a de cela environ un mois, un juge antiterroriste parisien aura décidé de placer ces mineures en examen.