Dépression : une alimentation de choix comme moyen de prévention
Une étude récemment parue indique qu'une alimentation riche en fruits, légumes et noix et pauvre en viande, sucre et aliments industriels serait à même de prévenir la dépression.
En mars dernier, on nous informait qu’une alimentation trop grasse favorisait possiblement les risques d’être victime de dépression. Cette étude, menée par des chercheurs de l’université de Louisiane, se voit ici complétée par une autre enquête conduite quant à elle par des scientifiques de l’Université de Las Palmas de Gran Canaria.
Dans cette nouvelle étude dont les résultats nous sont rapportés par Psychomédia, on apprend ainsi qu’une alimentation riche en fruits, légumes et noix, et au contraire pauvre en viande, sucre et aliments industriels, aiderait à prévenir la dépression. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont étudié les données relatives à la consommation et la santé mentale de 15.093 personnes.
Alimentation et dépression : un nouveau lien établi
Trois sortes d’alimentation ont été comparées : le régime méditerranéen, une alimentation pro-végétarienne (soit uniquement végétarienne) et l'”Alternative Healthy Eating Index-2010″ (un régime à base d’aliments permettant supposément de prévenir des maladies chroniques). Il s’avère que 1.550 participants à cette étude ont pris des antidépresseurs ou se sont vu remettre un diagnostic de dépression huit ans et demi après le début de l’expérience.
“Alternative Healthy Eating Index-2010” : des bienfaits similaires à ceux du régime méditerranéen
Le risque de dépression est apparu moins grand pour les sujets qui avaient adopté les trois régimes susmentionnés. Le plus efficace s’est d’ailleurs voulu l'”Alternative Healthy Eating Index-2010″, principalement pour des similarités observées avec le régime méditerranéen. Dans ces deux alimentations, on consomme en effet beaucoup d’oméga-3, de légumes, de fruits, de légumineuses et de noix et finalement relativement peu d’alcool. Les chercheurs ont également relevé que le risque de dépression n’est pas réduit par une adhésion plus forte que modérée. Une découverte qui laisse entendre aux scientifiques que la dépression pourrait être favorisée par un déficit de certains nutriments. Des études approfondies devraient permettre l’identification des déficits en question.